Exposition

"We Are Happy Here in A Happy House"   

        Dimanche 7 avril de 12h à 15h 

à 13h Poëmographies, performance Séverine Hubard, David Legrand, Rainier Lericolais.

     De Bauhaus à Dada, du Cabaret Voltaire aux surréalistes, de La Factory et aux pratiques contiguës des jeunes créateurs du XXIe siècle, l’histoire de l’art moderne et contemporain témoigne des émulations, de l’influence des rencontres sur le travail des artistes.

Émilie Flory orchestre une exposition collective au sein de cette maison en remettant au centre l’idée de la force mutuelle par le partage des savoirs, des envies, des passions et des enthousiasmes. We Are Happy Here in A Happy House regroupe des artistes de différentes générations. Travail et vie se confondent, interfèrent l’un sur l’autre ; il est logique que les cercles de pensées, les amitiés, les amours y jouent un rôle central. « Le bonheur d’un ami nous enchante. Il nous ajoute. Il n’ôte rien. »

Dans leurs pratiques pourtant différentes, se retrouvent le rapport à l’autre et à l’échange, à l’amusement quotidien (toujours avec sérieux) mais aussi au collage, à la performance, au son, à l’écriture qu’elle soit musicale, poétique, visuelle ou épistolaire. Enfin, cette maison n’en serait pas une sans sensualité et érotisme, de la salle de bain au boudoir, sans oublier la cuisine.

Avec Louise Aleksiejew, Laurie Anderson, Priscille Claude, Fabrice Cotinat, Louis Dassé, Katrien De Blauwer, Alain Doret, Richard Fauguet, Dora García, John Giorno, Séverine Hubard, Julie Kieffer et Marina Guyot, Thierry Lagalla, David Legrand, Rainier Lericolais, Marie Losier, Lilly Lulay, Christian Marclay, Annabelle Milon, Paul Pouvreau, Man Ray, Daniel Schlier, Kurt Schwitters, John Stezaker, Ernest T., Richard Tuttle, Léonie Vanay.        

EN ATTENDANT : 

Comédie

Bis repetita, d'Emilie Noblet

Avec le premier long d’Emilie Noblet, nous voilà partis pour 86 minutes hilarantes mettant en scène enseignants et élèves en une sorte de comédie aussi décapante que… romantique, dont une grande partie a été tournée dans les ruines de Pompéi. Excusez du peu ! Delphine, prof de lettres, gère comme elle peut une poignée d’élèves en option latin. Dire que ces derniers ne sont pas concernés par le sujet tient de l’euphémisme. Aussi, pour avoir la paix, Delphine leur attribue des résultats vertigineux, genre 19/20. Problème, ces résultats remontent au niveau national et sa classe se trouve désignée pour défendre les couleurs de la France dans un concours international de latin à Naples. Tous frais payés et, en plus, avec pour accompagnateur un certain Rodolphe, une "tête d’œuf" qui vient de produire une thèse révolutionnaire de 800 pages sur l’enseignement du latin. Impossible de le refuser, c’est le neveu de la Proviseure. L'essentiel du film n'est pas dans le résultat, mais dans le quintette de jeunes comédiens et le duo Louise Bourgoin (Delphine)/Xavier Lacaille (Rodolphe) irrésistibles.