JUIN
Mardi 17 juin 2025 à 14h30
Oksana Sokolova, artiste plasticienne et architecte, utilise divers médias comme la photographie, l’installation et la peinture pour explorer les défis sociétaux, les mutations temporelles et les actions individuelles. Les sujets explorés sont mis en avant en fonction de ses questionnements. Ils peuvent varier et prendre diverses formes en fonction du contexte dans lequel elle se voit évoluer.
Son projet « 8 jours au pouvoir » tente de mêler critique sociale et discours politique, mettant un accent sur les thèmes de la liberté et de manipulation des masses.
« Le projet « 8joursaupouvoir » raconte l’expérience d’une personne qui détient le pouvoir.
La vie des gens, a-t-elle une valeur égale entre celle qui possède le pouvoir et ceux qui le
subissent ? La question de liberté est à la base de ce projet. Ce qui m’intéresse particulièrement ici, c’est les ressentis non pas de la personne manipulée, mais de celui qui manipule,
qui « se trouve aux commandes ». Durant une expérience de 8 jours j’ai tenté de m’observer
pendant la manipulation des êtres vivants - les escargots, pour les obliger à dessiner des tableaux avec leur bave sur des supports que j’ai créé pour cela. Ce projet a plusieurs lectures
possibles, où la restriction des libertés peut être explorée sous les différents angles. » O.S.
Oksana Sokolova est diplômée en architecture et en arts plastiques à Paris. Actuellement
elle vit et travaille à Nice.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT Info :
Apparu en 2007 avec le 1er iPhone d’Apple, le smartphone a bouleversé nos façons de communiquer, de travailler et même de vivre. Mais alors qu’Apple doit sortir son iPhone 17 en septembre, le smartphone a-t-il un avenir ? La question peut se poser : le marché stagne avec des expéditions annuelles de smartphones qui ont chuté de près de 21 % dans le monde depuis 2017.
En parallèle d’une fatigue à l’égard des écrans, largement documentée scientifiquement, nos usages évoluent. Sur WhatsApp, plus de 7 Mds de messages vocaux circulent chaque jour dans le monde, en particulier en Asie et en Amérique latine où ce mode de communication devient dominant. Chez les plus jeunes, cette préférence s’installe aussi durablement : l’écrit recule au profit de la voix, jugée plus rapide, plus expressive, plus spontanée.
Et on ne se contente plus de parler à ses proches : on s’adresse aussi à nos appareils, à nos assistants, à nos IA. Cette évolution devrait s’accompagner d’une transformation matérielle dans laquelle le smartphone -- aujourd'hui central -- n'est plus qu'un dispositif parmi d’autres, dans une constellation connectée boostée par l’IA.
Et sans surprise, c’est aux US que se crée le smartphone de demain : Elon Musk développe avec Neuralink des interfaces cerveau-machine, Bill Gates imagine des capteurs cutanés, Sam Altman (OpenAI), Google ou Mark Zuckerberg (Meta) misant eux sur des interfaces vocales ou immersives (type lentilles ou lunettes connectées). L’avenir sera donc sans écran, sans main, sans clavier. Pas sûr que ce soit beaucoup moins épuisant…