Les amoureux du cheval sont à la fête en juin à Cannes.
Après la 42e édition du Longines Global Champions Tour, le week-end dernier, le Global Champions Arabians Tour revient sur la piste du stade des Hespérides, du 13 au 15 juin.
Pas d’obstacles à sauter, ni de cavaliers, cette fois, mais un concours de beauté et de grâce qui met le cheval arabe à l’honneur.
En attendant INFO
Il y a toujours eu une forme de fascination pour les météores littéraires, les romanciers fauchés au sommet de leur art, les auteurs d’un livre devenu culte qui ne sont jamais parvenus à rééditer l’exploit ou pire qui ont payé toute leur existence ce bref instant de gloire.
Dans L’Invention de Tristan, Adrien Bosc part sur les traces de son idole, le romancier américain Tristan Egolf. Découvert par Patrick Modiano qui lui ouvrira les portes de Gallimard, auteur maudit du Seigneur des porcheries (1998), l’écorché vif finira par se donner la mort un soir de mai 2005. Il avait seulement 33 ans.
Avec La Vie Continuée de Nelly Arcan, Johanne Rigoulot venge l’héroïne de son adolescence, l’autrice québécoise du sulfureux Putain (2001). Écrivaine aux allures de bimbo, ancienne escort-girl, icône d’un féminisme radical qui s’est fracassée contre une société patriarcale ultra-violente, pas encore passée à la moulinette #Metoo, elle fut une cible privilégiée au point de se nouer la corde au cou.
Enfin, Etienne Fabre dans Un certain Louis Wolfson se frotte à une énigme, un écrivain toujours vivant, reclus depuis 50 ans, dont l’existence rocambolesque a attisé bien des légendes. Enfant schizophrène à New York, incapable de parler dans sa langue natale, clochard céleste à Montréal, auteur acclamé à Paris du Schizo et les langues, ermite millionnaire à Porto-Rico, ruiné par les subprimes avant de disparaître : le plus parfait des personnages de roman.