L’espace culturel départemental Lympia accueille le bestiaire utopique du collectif tout/reste/à/faire. Un ensemble de douze insectes géants intégralement réalisés à partir de fragments d’instruments de musique hors d’usage investissent le lieu. Cette installation aux confluences de l’organologie, des arts plastiques et de l’entomologie donne à voir autant qu’à entendre le monde microscopique des insectes.
Le collectif tout/reste/à/faire, constitué des artistes Mathieu Desailly, Vincent Gabras et David Chalmin, redonne vie à des instruments promis à la destruction en les métamorphosant en véritables œuvres d’art sonores et animées. Par leurs mouvements et ondulation imitant la discrétion des insectes, ces créatures monumentales dévoilent la mécanique cachée des instruments de musique : l’intérieur d’un harmonium, les marteaux du piano ou encore les mécaniques de l’accordéon.
Le monde des insectes étant résolument sonore, chaque créature porte en elle une composition musicale dont l’orchestration renvoie aux instrument ayant servi à sa fabrication.
Un système d’amplification dissimilé dans leur socle permet de diffuser la composition préalablement enregistrée qui se déclenche à l’intrusion du visiteur dans son espace, contribuant à l’étrangeté de la rencontre.
Cette visite guidée vous invite à découvrir une exposition unique où pianos, violons, flûtes, tambours et autres instruments se métamorphosent en insectes fascinants, sonores et animés.
Au fil de la visite, vous découvrirez le processus créatif des artistes et en apprendrez plus sur le monde étonnant des arthropodes.
Plongez dans cet univers original où la nature rencontre l’art, et laissez-vous surprendre par le réalisme et la poésie de ces créatures hybrides.
Tiens une bonne nouvelle (ne nous en privons pas !)Selon une étude du ministère de la Santé (Drees) , le nombre de personnes âgées en perte d’autonomie recule en France. Par rapport à 2015, la part des seniors (> 60 ans) vivant à leur domicile avec une perte d’autonomie a diminué de 2 points (8% aujourd’hui vs 10 en 2015), chez les personnes âgées de 75 ans et plus on passe de 20 à 15%. Nice non ? Les raisons évoquées par la Drees : "la génération qui arrive à 75-80 ans a connu des conditions de vie meilleures que la génération qui a précédé (…). Les pensions sont meilleures ainsi que le niveau de vie (et) la santé des seniors a été mieux prise en charge en particulier leurs maladies chroniques, les affections de longue durée". Ajoutons à cela que -- selon l’étude de l’Inserm sur la sexualité des Français dont nous vous parlions hier -- 57% des femmes et 74% des hommes sont sexuellement actifs entre 50 et 89 ans, une tendance en progression constante… et, à tous égards, un motif de satisfaction. Ne nous en privons pas (bis) ! |
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