SAMEDI 26 NOVEMBRE
18h : EMISSION-DEBAT sur la biodiversité, la disparition des espèces, l'importance de la protection du vivant et le besoin de transformer nos systèmes de valeur. Par les jeunes de LIGNE16 le média participatif.
21h : PERFOMANCE KIN by THEBADWEEDS de Rocio Berenguer.
Musique Trans-espèce, mi-humain, mi-végétal, pleine mutation vers le règne végétal.
SAMEDI 3 DECEMBRE
18h : TABLE RONDE sur le droit animal. Par l'équipe du Hublot.
21h : PERFORMANCE DE DANSE & ART CONTEMPORAIN
Tentatives d'entrée dans le monde visuel de Luzio. Par Charlène Dray.
22h : SOIREE DE CLOTURE
Uno Di Noi - Djs
Avec Jenia Gatash et Anna Crouse
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EN ATTENDANT :
Quelques idées de lecture pour ceux qui cherchent quoi lire.
Dans une petite ferme du centre de la Bretagne écrasée par la productivité, un père, sa fille et sa petite-fille de 5 ans sont sauvagement assassinés. Une équipe de la brigade criminelle du commissariat de Morlaix, menée par le capitaine Macciali, se lance dans une enquête à rebondissements. La mainmise des dirigeants de l’usine de lait en poudre sur les exploitations locales, les querelles intestines provoquées par la convoitise des terres d’agriculteurs avides… sont autant de mobiles pour appréhender le coupable idéal. Une autre affaire, à Lorient, aux similitudes frappantes mais vieille d’une dizaine d’années, ouvre une nouvelle piste. Grâce à l’équilibre sans faille, qu’il doit à son cercle familial, et fort de l’amitié indéfectible liant les membres de sa brigade, le capitaine Macciali met un point d’honneur à résoudre cette affaire déroutante.
Georges Le Querrec s’est installé en Bretagne depuis une vingtaine d’années. D’abord producteur local de fromages de chèvre, il est maintenant peintre. Attaché à son terroir d’adoption, il nous en fait découvrir, à travers ses œuvres, les facettes les plus variées, comme avec ce premier roman policier qui a reçu le prix du polar Ouest-France.
En plus d’être l’auteur de cet excellent polar, Georges Le Querrec est mon père (c’est bon, j’ai prouvé mon origine bretonne avec mon nom de jeune fille, j’ai mon badge ?). Pas simple de prendre du recul quand c’est un proche qui écrit, surtout dans un genre que je lis assez peu. Et pourtant.
“Pour cibles” est une histoire qui me parle d’autant plus que le milieu décrit est un milieu que je connais un peu, et que l’écriture et les personnages se rapprochent d’une auteure que j’aime énormément, à savoir Fred Vargas, son fameux commissaire Adamsberg et toute son équipe. J’ai un faible pour les équipes attachantes, un amour infini pour les dialogues ping-pong (non ce terme n’existe pas) et les histoires qui prennent leur temps, celle où tu ne vois rien venir, celles où l’enquête ne prend pas tout le livre mais où tu accompagnes aussi les protagonistes dans leurs vies.
J’ai dévoré ce livre, l’histoire est dure oui, et tellement ancrée dans son territoire que j’en suis encore scotchée. Les descriptions, les dialogues, l’histoire tout est parfaitement maîtrisé. Bref, papa, je te l’ai déjà dit, mais je suis fière de toi et tu as mérité ton titre de Lauréat du concours Ouest-France. J’ai déjà hâte de retrouver l’équipe dans les prochains !