En SEPTEMBRE !             

              13 SEPTEMBRE  à 18h00 

                              Vernissage 

Maurice Maubert, « Aquela mar – Cette mer »

 Maurice Maubert offre une opportunité inédite de se reconnecter à notre patrimoine commun : la mer.

Cette exposition se décline en trois volets pour explorer cette aventure artistique.

Elle présente des peintures, des installations, ainsi qu’un ensemble d’œuvres sur le thème de «Santa Manza», un storyboard visuel et sonore composé de portraits à l’encre, de textes et de peintures.

Vernissage le jeudi 13 septembre à 18h00 

RESPECT CGU                    

L' Info du Jour

Les caractéristiques enviables des animaux

Faire de la faune mondiale des auxiliaires de recherche

Nous nous enorgueillissons d'être les plus intelligents des animaux, d'être ceux qui dominent, du ciel aux profondeurs des mers. Cette affirmation n'est pas fausse mais elle omet un aspect essentiel : les autres êtres de la faune nous ont aidés à développer des technologies pour tout surclasser. Des ultrasons à la vision thermique, c'est l'étude d'animaux qui nous a permis de comprendre ces perceptions qui nous étaient inconnues.

En décembre 2005, un séisme puissant dans l'océan Indien crée un tsunami dévastateur qui fera plus de 250 000 morts dans différents pays de l'Asie du Sud-Est. Pourtant, sur une petite île d'Indonésie, les 80 000 insulaires ont tous pris leurs affaires bien avant l'arrivée de la vague et sont allés se réfugier dans les hauteurs. Comment ont-ils su ce que personne d'autre n'avait prévu? Ils auraient suivi les animaux qui se mettaient à l'abri de leur côté. Un sixième sens animal? Il semble en effet que des espèces allant des serpents aux vaches seraient capables en partie de sentir la venue d'une catastrophe. Toutefois, jusqu'à maintenant, prédire les séismes uniquement par la faune s'est avéré plutôt décevant. Après tout, une foule de facteurs entrent en jeu dans cette prédiction.

Néanmoins, de plus en plus de scientifiques se servent des animaux comme auxiliaires de recherche pour mieux comprendre l'état des écosystèmes. En leur mettant un traqueur de dernier cri, les chercheurs sont en mesure de suivre différentes espèces autant dans les airs que dans les fonds marins. Ils peuvent ainsi obtenir des informations diverses leur permettant de saisir ce qui se passe sur cette planète vivant des changements climatiques majeurs.

Par exemple, ils ont noté que les guépards avaient des lieux où ils se réunissaient, à la manière de bistrots dans la savane. Or, la plupart des éleveurs emmenaient leur population de veaux dans ces coins chauds, menant à la mort de plusieurs d'entre eux et, en représailles, l'abattage de plusieurs des félins menacés de disparition. Cette réalité mieux comprise a permis de diminuer le nombre de morts dans les deux "camps".

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