◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?


Cette sortie est un doublon de :





Sortie n° 5056141, créée le 04 09 2023
Bel aprem
#Philo - Psycho - Socio#Musée - Expo
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Samedi 16 Septembre 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
16:00
Descriptif de la sortie

 

 

Afficher l’image source

                           

 

        Bel Aprem 

À la (re)découverte des abattoirs

          Samedi 16 septembre à 16h00

Journées européennes du patrimoine 2023 Passant d’anciens abattoirs à un Pôle de Cultures Contemporaines, venez découvrir Le 109, un lieu à nul autre pareil, un lieu au carrefour de toutes les créations artistiques, un lieu de toutes les rencontres, un lieu de transmission, d’inclusion et d’éducation aux valeurs artistiques. Concerts (Gigi da Nissa-Guts / Real 80's-Solair / Musique_de_Fête ...), expositions d'arts numériques (réalité virtuelle & augmentée, photos, NFT ...), de street art, ... avec bar, foodtruck, frip, plantes. En partenariat avec le Forum d'Urbanisme et d'Architecture, Panda Events, Talidad, le Goût des plantes, Acid Closet

Moi méprisable gif. Un serviteur lève les yeux avec admiration et sourit lentement.

 

 

 

 

 

 

EN ATTENDANT : 

 

 

 

 

Le phénix, un art de la renaissance encore bien vivant




 

Il ne fait pas bon partir à la recherche du phénix. « Vous ne le trouverez pas, c’est un oiseau unique au monde, il se cache loin, très loin dans les déserts d’Arabie. Même le terrible dragon n’a pas réussi à le capturer », avait prévenu fin juillet l’historien médiéviste Michel Pastoureau, averti de notre quête. Dans son Bestiaires du Moyen Age (Seuil, 2011), le spécialiste des symboles et des couleurs présente l’animal comme la merveille des merveilles : « Son cou est d’or fin, son poitrail a la couleur de la pourpre, ses ailes brillent comme le saphir et ses pattes ne se terminent pas par des griffes, elles sont ornées de rubis. » Pourtant ce n’est pas cette beauté stupéfiante qui a attisé les convoitises et les attise encore. Les voleurs de pierres précieuses ne se sont guère intéressés à la créature extraordinaire aussi élégante qu’un cygne et aussi puissante qu’un aigle, ainsi qu’elle est décrite depuis l’Antiquité. Ce sont plutôt les chasseurs d’éternité qui la traquent inlassablement.

Le phénix peut vivre jusqu’à mille ans. Quand l’oiseau sent sa mort prochaine, raconte la légende, il construit, là où les rayons du soleil sont les plus brûlants, un nid d’aromates, de myrrhe et d’encens. Il s’y couche et y met le feu en battant des ailes. La bête fabuleuse se consume alors sur son bûcher mais renaît de ses cendres, retrouve sa jeunesse et s’envole vers une nouvelle vie. Et le cycle recommence à l’infini.

 



Longtemps les érudits et les historiens ne se sont guère préoccupés de l'animal. Ils ont abandonné celui-ci à la "petite histoire", comme ils avaient l'habitude de le faire pour tous les sujets qui leur semblaient futiles, anecdotiques ou marginaux. A l'université, lui consacrer une thèse ou un mémoire savant était proprement impensable. Je me souviens encore des difficultés que j'ai rencontrées, à la fin des années 1960, à l'Ecole des chartes, pour faire admettre un sujet de thèse portant sur le bestiaire médiéval. Un tel sujet semblait puéril : les animaux n'avaient rien à faire sur le devant de la scène historique.

Depuis, la situation a changé. Grâce aux travaux de quelques historiens pionniers et à la collaboration avec des chercheurs venus d'autres horizons (anthropologues, philosophes, linguistes, zoologues), l'animal est enfin devenu un objet d'histoire à part entière. Son étude se situe même désormais à la pointe de la recherche et au carrefour de plusieurs disciplines. Envisagé dans ses rapports avec l'être humain, l'animal touche à tous les grands dossiers de l'histoire sociale, économique, matérielle, culturelle, religieuse et symbolique. Il est présent partout, à toutes époques, en toutes circonstances, et partout il pose à l'historien des questions nombreuses et complexes.

 

Jusque dans les églises

Dans cette attention nouvelle portée par les historiens au monde animal, les médiévistes ont joué le rôle principal. A cela plusieurs raisons. L'une d'entre elles tient peut-être à leur curiosité sans limite et à la façon dont ils ont su, précocement et efficacement, faire tomber les barrières entre des secteurs de la recherche par trop cloisonnés. Mais la raison première s'en trouve surtout dans les documents médiévaux eux-mêmes : ceux-ci sont particulièrement bavards sur l'animal et sur ses relations avec les hommes, les femmes, la société. Textes et images, bien sûr, mais aussi matériaux archéologiques, rituels et codes sociaux, faits de langue et de lexique, toponymie et anthroponymie, littérature, folklore, proverbes, jurons : quel que soit le terrain documentaire sur lequel il s'aventure, l'historien médiéviste ne peut pas ne pas rencontrer l'animal.

Il semble bien qu'en Occident aucune autre époque ne l'ait aussi fréquemment et intensément pensé, raconté, mis en scène. Les animaux prolifèrent jusque dans les églises, où il constituent une bonne part du décor et de l'horizon figuré - sculpté ou peint - que les prêtres, les moines et les fidèles ont quotidiennement sous les yeux. Au grand scandale de certains prélats : saint Bernard, au XIIe siècle, s'emporte contre "les lions féroces, les singes immondes, les tigres tachetés, les monstres hybrides, les centaures étranges, les poissons à corps de quadrupèdes, les animaux qui chevauchent des hommes ou d'autres animaux".

L'étude du bestiaire médiéval est cependant moins facile qu'il n'y paraît. Le danger de l'anachronisme, notamment, guette le chercheur à chaque coin de document. Des notions qui nous sont familières sont alors inconnues : mammifères, insectes, cétacés, taxinomie, transformisme... La frontière est floue, qui sépare les animaux réels des animaux chimériques : pour tous les auteurs, le dragon, le griffon, la licorne sont des animaux bien réels. De même, celle qui sépare les animaux sauvages des animaux domestiques ne se situe pas là où nous la plaçons. Sont considérés comme "domestiques" tous ceux qui vivent dans et autour de la maison (domus) : le merle, la pie, le corbeau, le renard (familier du poulailler), la souris, le rat, la belette sont au Moyen Age tout aussi "domestiques" que le chien, le chat ou le bétail.

La culture chrétienne du Moyen Age est curieuse de l'animal. A son sujet s'expriment deux courants de pensée apparemment contradictoires. Pour certains, il faudrait opposer le plus nettement possible l'homme qui a été créé à l'image de Dieu, et la créature animale, soumise et imparfaite, sinon impure. Mais il existe aussi chez quelques auteurs chrétiens le sentiment d'une véritable communauté des êtres vivants et d'une parenté - pas seulement biologique - entre l'homme et l'animal.

 

Opposition systématique

Le premier courant est dominant et explique pourquoi l'animal est si souvent sollicité ou mis en scène. Opposer systématiquement l'homme à l'animal et faire de ce dernier une créature inférieure ou un repoussoir conduit, par la force des choses, à en parler constamment. Il conduit également à réprimer sévèrement tout comportement qui pourrait entretenir la confusion entre l'être humain et l'espèce animale.

D'où, par exemple, les interdictions, sans cesse répétées - car sans effets véritables - de se déguiser en animal, d'imiter le comportement animal, de fêter ou célébrer l'animal et, plus encore, d'entretenir avec lui des relations coupables, depuis l'affection excessive jusqu'aux crimes les plus infâmes, tels ceux de sorcellerie ou de bestialité.

Le second courant est plus discret, peut-être plus riche de modernité, aussi. Il vient d'Aristote mais invite de grands théologiens à se demander, avec saint Paul, si les animaux sont eux aussi des "enfants de Dieu". Que Jésus soit né dans une étable semble à certains d'entre eux la preuve que le Sauveur est descendu sur terre pour sauver aussi les animaux. Plusieurs auteurs, épris de scolastique, se posent des questions qui sont débattues à l'université de Paris au milieu du XIIIe siècle. Ainsi, à propos de la vie future des animaux : ressuscitent-ils après la mort ? vont-ils au ciel ? dans un lieu qui leur est spécialement réservé ? tous les animaux ou bien un seul individu de chaque espèce ? Et encore, à propos de leur vie terrestre : peuvent-ils travailler le dimanche ? faut-il leur imposer des jours de jeûne ? et, surtout, faut-il les traiter ici-bas comme des êtres moralement responsables ?

De fait, à partir du XIIIe siècle, des procès sont intentés contre des animaux ayant commis des "crimes" et des délits. Ils conduisent au tribunal un bestiaire diversifié dont la vedette est le porc, l'animal jugé "le plus semblable à l'homme".

 

 

 

 

Résultat d’images pour Effet waouh!

Inscription pour plusieurs possible ?
Places
OuiEx: Pierre (+2)
30
Adresse du RDV
Précisions pour se retrouver
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Pour connaitre le lieu précis du rendez-vous, connecte-toi !

» Je m'inscris «
Liste des inscrits (8/30 reste 22)
Loiseau  (7)
Sponsor
Liste d'attente
Personne
Pour t'inscrire à cette sortie, connecte-toi !

» Je m'inscris «


Fb Connect
Sois le premier à poster un commentaire sur cette sortie !
Pour lire les commentaires ou en ajouter un, connecte-toi !

» Je m'inscris «

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »