Berthé Trio, la relève du jazz niçois
Berthé Trio est composé du paniste et compositeur Mickaël Berthélemy qui réunit autour de lui, Thomas Cordogli à la basse électrique et Félix Joveniaux à la batterie.
Crée en septembre 2010, ce groupe est issu de la rencontre entre trois jeunes musiciens tout droit sortri du Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice et celui d'Antibes-Juan les Pins.
Nouvelle généraion du jazz niçois en devenir, ils font leur classe avec les grands maîtres du jazz azuréens que sont : Lucien Galliano, Jean-Manuel Jimenez et Robert Persi afin de reprendre le flambeau de la passion du Jazz et des musiques improvisées.
Leurs influences sont très variées de Bill Evans jusqu'à Jean-Michel Pilc, en passant par les compositions de la pianiste japonaise virtuose et énergique Hiromi Uehara, à Esbjorn Svensson, qui mélangeait pop, rock, l'éclectro et musique classique pour finir avec Danny Elfamn, compositeur rà l'imagination inouïe, qui entre autres a interprété les bandes orignales des films de Tilm Burton.
Le groupe se nourrit de toutes ses influeces très larges en proposant quelques reprises réarrangées et des compositions prometteuses.
Un jazz oscillant enter tradition, classique, musique du monde et musique de film. Depuis trois ans, ils écument les salles de Nice et de la région mais pas que.... Ces concerts leur ont permis de consolider un répertoire et d'affiner leur création suivant les retours du public. Ils se sont petit à petit fait une place sur la scène azuréenne et ont eu notamment l'opportunité de faire la première partie du pianiste Shai Maestro au Forum Nice Nord en 2015. Une expéreince mémorable d'après MIckael Berthélemy : "Découvert aux côtés du contrebassiste Avishai Cohen. Je suis la carrière de Shai Maestro depuis ses débuts. Me retrouver quelques années plus tard en première partie de son groupe était pour moi une vraie marque de reconnaissance de la ville de Nice".
La relève du jazz niçois est en chemin !
EN ATTENDANT
La recommandation lecture
Il est courant de comparer les arts du point de vue de la forme. Bernard Sève fait le pari inverse : il compare les arts du point de vue des matériaux qu’ils mettent en œuvre. Rien n’est plus concret que les matériaux, rien n’est plus invisible. On voit le tableau sans penser aux pigments. Ces matériaux sont matériels (argile, bronze) ou immatériels (thème musical, scénario dramatique) ; tous commandent une séquence conceptuelle rigoureuse : outils et techniques, pratiques corporelles, coopérations et collaborations, fragilités et restauration, usages seconds.
Prenant en compte une centaine d’arts différents, le livre propose des rapprochements étonnants. Il ne se contente pas d’élargir considérablement les manières de comparer les arts, il propose une conceptualité neuve. Écartant la question classique « comment distinguer l’art du non-art ? », il développe la notion d’artisticité. Ce concept beaucoup plus fécond repose sur l’idée qu’il n’y a pas de césure mais une continuité entre art et non-art. L’art se décline par degrés.
La conception que nous nous faisons des arts et de la logique de leur développement historique en est profondément modifiée. C’est le foisonnement des pratiques artistiques qui permet — si on comprend qu’il est une condition d’intelligibilité et non un problème — de s’approcher au plus près de ce qu’il peut y avoir d’artistique dans tout geste technique.