Oubliez le "classe contre classe" du PC (version 1930), le "croyants contre infidèles" très en vogue en ce moment, le Financial Times annonce le nouveau conflit mondial : les filles contre les garçons (et inversement).

Selon les travaux d’une chercheuse associée à l’Université de Stanford, alors que depuis des décennies on constatait globalement une répartition égale des femmes et des hommes parmi les deux tendances politiques majeures – conservateurs et progressistes ("liberals") – on s’aperçoit que pour la génération des 18-30 actuels, le genre devient la grande variable explicative des choix politiques.

Concrètement, depuis #MeToo, l’écart d’opinion se creuse entre les jeunes femmes, majoritairement progressistes (en matière de lutte contre le harcèlement sexuel, mais aussi sur les thèmes de l’immigration, de la justice sociale, etc…) et les jeunes hommes, de plus en plus conservateurs. Au US, au UK, en Pologne, en Chine ou en Tunisie, on observe ainsi que les femmes au-dessous de 30 ans sont 25 à 30 points de pourcentage plus "libérales" (au sens US) que leurs congénères hommes.

Et en France ? L’étude de Stanford n’en parle pas, mais le rapport du Haut Conseil à l’Egalité (français) sorti la semaine dernière note…