EN DECEMBRE
MERCREDI 18 DÉCEMBRE / 16H
« CES CHRÉTIENS QUI ONT RECONSTRUIT LA FRANCE ET L’EUROPE APRÈS 1945 »
Jérôme Cordelier, rédacteur en chef au Point, auteur d’Après la nuit (Calmann-Lévy)
Après s’être battus contre les nazis, les résistants catholiques et protestants mettent toute leur énergie à remettre la France debout.
Ils s’engagent dans tous les domaines : administratifs, politiques, économiques, sociaux, culturels.
Ils sont les fers de lance du redressement du pays.
Et même au-delà, puisque trois des quatre pères fondateurs de l’Europe - Schuman, Adenauer, de Gasperi – sont des catholiques engagés.
Quelles leçons pour aujourd’hui ?
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
L'histoire de Mangia Gattou, accusée à tort de manger des chats
Les anciens Antibois se souviennent sans doute de l’histoire de Mangia Gattou, aussi appelée Mangiacate. À l’époque, cette femme avait été accusée, à tort, de manger des chats.
Lorsque les animaux mourraient, elle les dépeçait et faisait sécher les peaux avant de les tanner. Car dans les années 50, les peaux se vendaient bien. Les gens du quartier, excédés, avaient fait une pétition pour expulser Mangia Gattou du quartier du port...
Elle s’était donc réfugiée dans une villa au cap d’Antibes, puis dans le deuxième blockhaus allemand au niveau de la future Siesta, en juin 1958, lors de la construction de la route du bord de mer.
Dans l’un de ses livres, « Petites histoires d’Antibes », Pierre Tosan a raconté « Le Noël de Mangiacate ». Ce soir-là, elle avait décoré son blockhaus, entourée de ses chats abandonnés. Pour les nourrir, elle ramassait les déchets sur le marché provençal et faisait les poubelles.
Dans le bunker, Mangiacate avait mis des guirlandes multicolores. Au milieu de la pièce, dans un panier d’osier, le dernier venu des petits chatons, autour des chats « mages » venus l’admirer. C’était son Noël à elle. À la démolition du blockhaus, Mangiacate aurait trouvé refuge à Cagnes-sur-Mer. Une histoire restée dans les mémoires.