Une nouvelle rencontre entre une danseuse et un musicien comme on aime en voir à la Trésorerie.
Claire Camous est danseuse, performeuse et plasticienne, elle oscille entre création plastique et le mouvement, entre le black cube et le white cube. Avec Merakhaazan, ils proposent une rencontre improvisée, un dialogue entre leurs deux univers...
Conduisant la contrebasse dans les contextes électro-acoustiques contemporains, Merakhaazan (interprète/soliste français né Jean-Christophe Bournine) présente une vue personnelle du récital de musique pour cordes. À l’écoute de ses compositions, l’auditeur est tout de suite transporté dans un univers mélodique étourdissant de complexité. Le concept de Merakhaazan est un projet solo s’articulant autour de la contrebasse et de la diversité sonore. Il s’agit également d’une performance technique, qui transforme l’instrument en générateur de sons. La contrebasse ainsi amplifiée est relayée par un système de loopers, et se « démultiplie » en quête d’une nouvelle dimension musicale.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
L'oranger bigaradier est un arbre emblématique du paysage des Alpes Maritimes, entre Provence et Comté de Nice, que l’on cultivait pour ses fleurs qui étaient distillées à Grasse.
Le bigaradier offrait ses fleurs à la parfumerie et son fruit - une orange amère - était transformé en confiture ou en vin d'orange.
Les fleurs étaient cueillies et vendues par des courtiers aux usines de Grasse qui les distillaient pour produire l’essence de Néroli pour la parfumerie et l’eau de fleur d’oranger que l’on utilise en pâtisserie.
Des collines de Nice à Bar sur Loup, qui perpétue la tradition avec sa Fête de l’Oranger, le parfum entêtant de la fleur d’oranger envahissait les jardins avant que de bonnes odeurs de confitures d’oranges amères n’envahissent les cuisines.
Une fabrication artisanale continue à exister et l’on peut retrouver ces confituriers sur les marchés ou lors de fêtes traditionnelles de terroir.
Le bigaradier est toujours cultivé pour sa fleur à parfum autour de Grasse et une fête de l'oranger se déroule chaque année au Bar sur Loup avec concours de vin d'orange et de confiture d'orange amère maison.
Pour ma part, j’aime faire un vin d’orange épicé que je sers à l’apéritif dès que les beaux jours sont là et que l’on peut s’installer au jardin avec un peu de socca et quelques olives de Nice.
Le Vin d’Orange
(lou vin de pourtegal)
Tous les agrumes de la recette doivent être non traités.
Ingrédients
5 litres de vin rosé à 12°
5 oranges amères
2 oranges douces
2 citrons
1 litre d’alcool à 40°
800 g de sucre en poudre
1 bâton de cannelle
1 gousse de vanille
1 cuillère à café de poivres mélangés
1 clou de girofle
Préparation
Lavez les fruits. Choisissez un récipient en verre avec un col large (surtout pas de métal) et versez le vin. Ajoutez les agrumes coupés en quartiers, le sucre, l’alcool, la cannelle, la vanille, le poivre et le clou de girofle.
Remuez lentement le mélange pour faire fondre le sucre.
Couvrez.
Mettez dans un endroit frais, à l’abri de la lumière. Remuez tous les deux jours pendant huit jours.
Laissez macérer 40 jours.
Filtrez avec une étamine.
Mettez en bouteilles et étiquetez. Le vin peut encore vieillir à la cave.
Vous dégusterez cet apéritif bien frais cet été sous la tonnelle.
P.S. L’huile essentielle de petit grain bigaradier est connue pour ses vertus calmantes, relaxantes, anti-inflammatoires.