Le photographe Laurent Ballesta présentera son travail et sa démarche en écho à son exposition
« Mers & Mystères » au Musée de la Photographie.
Laurent Ballesta est photographe naturaliste, né à Montpellier en 1974.
En 2000, il fonde avec Pierre Descamp l’association L’Œil d’Andromède ayant pour but de concilier l’étude océanologique et la valorisation artistique du milieu marin, qui aboutira en 2008 à la création d’une société, Andromède Océanologie.
Il a dirigé 8 expéditions GOMBESSA qui ont donné lieu à des productions pour la télévision française et internationale, notamment pour la chaine ARTE et National Geographic.
En 2016, lors de l’expédition Gombessa III en Terre Adélie, il dévoile la faune marine et des jardins profonds luxuriants d’Antarctique, jamais plongés ni illustrés auparavant.
Plafond de glace, Îlot de la Dent, Terre Adelie © Laurent Ballesta
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Il était une fois une chose, appelons-là Lionel, qui se croyait consciente et à peu près au centre du cosmos, libre, douée de valeurs et plein de choses encore. Mais Lionel n’était ni conscient ni libre ou important : ce n’était qu’un pauvre bot, le sous-programme d’une simulation informatique, parmi une infinité d’autres, imitant une personne libre, consciente et agissante.
Inspirés par les progrès de l’informatique et quelques sous-cultures de la Silicon Valley, des penseurs influents estiment que nous sommes tous des petits Lionel. Cette thèse digitaliste selon laquelle nous serions des êtres simulés noyés dans une infinité de mondes numériques n’est pas une aberration récente qu’on pourrait balayer d’un revers de main. Il s’agit en réalité de la dernière expression d’une certaine « image classique », objective, du monde, que l’on peut faire remonter à Platon et qui s’est épanouie dans les sciences modernes, depuis Galilée, et presque toute la philosophie.
Tout près des choses vise à renverser une telle conception sans rien céder à l’obscurantisme. En s’appuyant notamment sur l’étude de troubles psychiatriques négligés, Alexandre Billon nous invite à pratiquer la philosophie « à l’air libre » plutôt qu’« en fauteuil », d’une manière subjective, affective et engagée plutôt qu’objective, froide et dépersonnalisée. Contre l’image classique, il promeut une image enfantine du monde.