Conférence musicale

L'ASTRONOMIE DE LA MUSIQUE, 

REMONTER LE TEMPS EN HARMONIE

 Présentation : 

Par :

• Andrea Chiavassa, astrophysicien de l’Observatoire de la Côte d’Azur,
• Flavio Losco, professeur de violon baroque au Conservatoire de Nice
• Et Étienne Mangot, professeur de viole de gambe au Conservatoire de Limoges

L’astronomie est l’une des plus anciennes sciences de l’humanité. Elle a inspiré depuis la nuit des temps la musique avec ses lumières et ses mystères. Aujourd’hui, les astrophysiciens écoutent et observent les objets de l’Univers, en refermant la boucle.

Les intervalles et les distances sont deux concepts extrêmement utilisés en Astronomie et en Musique. La première notion de mesure du temps est née de l’observation de la répétition des phénomènes périodiques (le jour solaire et lunaire) ; mais la mesure du temps est aussi intimement liée à la mesure des distances puisque la lumière voyage à une vitesse finie d’environ 300 000 km/s : la lumière du Soleil, que nous voyons tous les jours, met environ huit minutes à nous parvenir… observer loin dans le cosmos signifie remonter en arrière dans le temps.

La mesure du temps est aussi cruciale en Musique. Dans l’Antiquité, la clef fondamentale de l’ordre cosmique se trouvait dans une parfaite harmonie. Sans elle, la musique ne peut pas exister, car l’harmonie est l’essence même des sons organisés.

Nombreux sont les astronomes, astrologues et philosophes qui ont été influencés, dans leurs travaux, par les principes qui régissent la musique : par exemple, Pythagore ou Kepler.

Ce spectacle/conférence permettra de faire rencontrer deux Univers dans la recherche d’une définition commune aux mesures du temps et de l’espace pour en montrer la parfaite symbiose. Le but transdisciplinaire vise à rendre accessible à tout public l’état de l’art de l’astrophysique contemporaine en montrant son lien très étroit avec la musique, de tout temps inspirée par les astres.

À NE PAS MANQUER !  

                       EN ATTENDANT :

 La recommandation lecture

Ce que Dieu ou l’idée de Dieu est actuellement capable de déclencher provoque dans l’opinion éclairée de l’effroi. Face aux violences de l’époque qui s’en réclament, elle réagit par conjuration, affirmant soit qu’il n’y a pas de Dieu, soit que Dieu ne s’y trouve pas. Pour elle, la place de Dieu n’est pas dans la politique : le théologique et le politique n’ont en aucun cas partie liée.

Ce livre prend un autre point de vue. Il cherche à fournir une parade à notre désemparement sans esquiver le problème théologico-politique contemporain, en le traduisant en termes socio-politiques. Pour cela, il ne fixe pas une fois pour toutes la place de Dieu – dans ou hors de la politique – mais suit les variations de son tracé au sein des sociétés modernes selon le sens de la justice qui les anime. Cette généalogie des nouages entre Dieu et l’idée moderne de justice a pour enjeu de retrouver une prise là où, aujourd’hui, nous vacillons le plus.