Mercredi 16 avril 2025 à 18h
Faisant écho au Forum des Villes littorales qui se déroulera du 7 juin 2025, cette table ronde animée par un journaliste du journal scientifique The Conversation, abordera ces grands enjeux environnementaux des villes littorales face à la gestion du tourisme et de la pêche.
Pour faire écho avec cette table ronde, une exposition L’OCÉAN VU DE L’ESPACE sera visible sur la promenade des Anglais en face du Centre Universitaire Méditerranéen à partir du 11 avril.
Marie Baduel, Directrice Générale Adjointe à l’AVITEM
Benoit Dérijard, chargé de recherche ECOSEAS
Jean-Christophe Martin, Directeur de l'Institut de la Paix et du Développement (IdPD) / Titulaire de la chaire UNESCO Paix et développement par le droit"
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
L'histoire du boulet de canon dans une façade du Vieux-Nice
C’est quoi cette boule de métal sombre encastrée dans une façade d’immeuble du Vieux-Nice, à l’angle des rues Droite et de la Loge? Il s’agit d’un boulet de canon, qui n’a rien à voir avec celui qu’on tire tous les midis depuis la colline du Château.
Pour comprendre l’arrivée de cette sphère sur un mur, il faut remonter un demi-millénaire. 1543: Nice est assiégée, depuis la mer, par la flotte de Barberousse sous la bénédiction de François Ier. En effet, l’empire ottoman, avec à sa tête le sultan Soliman le Magnifique, et le roi de France sont alliés. Nice, comme la Savoie, est dans l’escarcelle de l’empereur Charles Quint, à qui la France fait la guerre.
Les Turcs sont donc dans les eaux niçoises. Ils prennent la ville mais le château, du haut de sa colline, résiste. C’est dans ce contexte, tendu, que ce boulet est tiré contre les Niçois qui refusent de se rendre. Parmi eux se serait trouvée Catherine Ségurane. Nous écrivons au conditionnel car rien ne permet d’authentifier l’existence de cette lavandière qui n’avait pas froid aux yeux. Ni ailleurs: selon la légende, le 15 août 1543, elle aurait asséné, armée de son battoir à linge, un coup à un soldat turc avant de lui arracher des mains l’étendard ottoman qu’elle aurait déchiré. On dit aussi que la résistante, pourtant pas pourvue d'un physique de top model, aurait retroussé ses jupes et dévoilé son postérieur peu engageant devant les assaillants. Lesquels, épouvantés, auraient capitulé devant tant d’arrogance.
Ce qui est certain, en revanche, c’est l’existence de ce boulet tiré par les Turcs. En réalité, le siège de Nice a pris fin avec l’arrivée des troupes de renfort de Charles II, duc de Savoie, auquel appartenait le Comté de Nice.