ven. 31 janv.
On suit la vie d’un personnage clownesque, on le voit se dépatouiller avec les peurs : les petites, les grandes, les
existentielles, les quotidiennes, les enfantines et même les ancestrales.
A partager les péripéties et pirouettes de cette clowne, vous risquez de croiser en chemin des trouilles à vous.
Alors
pourquoi pas en délester au passage quelques unes, en riant avec elle.
A vous de voir ?
Ce spectacle délivre avec humour et émotion un message positif.
Clown, dessin, théâtre d’ombres, et d’autres surprises...
Tous les moyens sont bons pour apprivoiser ce thème de
manière singulière.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
En définitive, c'est peut-être en nous invitant à ce retour réflexif sur nous-mêmes que l'IA pourra paradoxalement nous grandir. Non pas en nous offrant un surcroît de connaissances ou de compétences, mais en nous apprenant l'humilité et la lucidité. Humilité face à nos propres failles cognitives, si crûment révélées par le miroir numérique. Lucidité quant au travail à entreprendre sur nous-mêmes, pour réinventer un rapport au savoir véritablement émancipateur. Ainsi, à rebours des craintes d'une IA qui viendrait mécaniser nos esprits, c'est en réalité à un effort d'humanisation qu'elle nous convie. En nous confrontant à notre étrangeté cognitive, l'IA pourrait bien être ce par quoi l'humain, enfin, redevient humain.
Car ne nous y trompons pas : l'IA ne sera un progrès pour la connaissance qu'à condition d'être un progrès dans la connaissance de soi. Tant que nous en resterons à déplorer ses effets délétères sur nos capacités cognitives, nous passerons à côté de l'essentiel. C'est en nous efforçant de comprendre ce que l'IA révèle de nos propres failles et résistances que nous pourrons en faire un authentique levier d'apprentissage et de développement. Telle est bien l'invite essentielle de ces technologies à notre adresse : celle d'une conversion du regard, d'une reprise en main courageuse de notre destin cognitif.
Apprendre à se connaître soi-même, en s'efforçant de déconstruire patiemment les biais que l'IA met en lumière. Apprendre à penser par soi-même, en refusant de s'en remettre paresseusement aux solutions toutes faites des algorithmes. Apprendre pour soi-même, en cultivant une véritable discipline intellectuelle et attentionnelle. Autant de défis à relever d'urgence, pour que notre rencontre avec l'IA ne soit pas celle de l'aliénation, mais celle d'une émancipation cognitive retrouvée.
À nous d'être à la hauteur de cette exigence accrue que l'IA fait peser sur nous-mêmes, pour faire mentir ceux qui voudraient voir en elle le fossoyeur de la pensée. Et si, en définitive, la véritable intelligence artificielle était celle que nous saurons réveiller en nous, à la faveur de ce face à face sans complaisance avec nos artifices ?