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Sortie n° 5044271, créée le 06 08 2023
Expo "voir en peinture la riviera..
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Date de la sortie
Heure de début
Vendredi 15 Septembre 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
11:00 (du matin)
Descriptif de la sortie

 

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EXPO

 

"VOIR EN PEINTURE LA RIVIERA..." ET AU DELÀ..." 

 

 

EMMANUEL COSTA

 

 

 

 

 

Redécouvrir la Riviera, ses couleurs azur, en peinture pendant la saison estivale.

C’est ce que propose le musée Masséna avec son exposition d’été "Voir en peinture la Riviera et au-delà" d’Emmanuel Costa, jusqu’au 17 septembre 2023.

 

 

Cette exposition met en lumière les créations uniques de l’artiste Emmanuel Costa (1833-1921) connu pour ses grands décors peints, sacrés et profanes.

 

 

 

Avec une centaine de paysages niçois du XIXe siècle, entre mer et montagne, cette exposition fait remonter le temps et redécouvrir en aquarelle les paysages d’antan de Nice… Et au-delà ! Car Emmanuel Costa, né à Menton, a été beaucoup inspiré par sa Riviera d’origine, de l’Estérel à la Ligurie, mais aussi par d’autres villes comme Lyon, Paris, Lons-le-Saunier et même Madrid et Varsovie.

 

C’est également à cet artiste que l’on doit de nombreux décors intérieurs emblématiques de Nice et Monaco : l’ancien Casino municipal de la Place Masséna, le Cercle international de Nice, le Grand hôtel de Nice, mais aussi le plafond de l’Opéra !

 

 

La carrière d’Emmanuel Costa a également fait l’objet d’un ouvrage publié par l’Acadèmia Nissarda, 

 

 

Emmanuel  COSTA

 

(1833-1921)

 

 

"Si Emmanuel Costa focalise l’attention des amateurs par la virtuosité de ses œuvres peintes et aquarellées et si leurs cotes en ventes publiques restent élevées, ce peintre n’a jamais eu les honneurs d’une exposition individuelle, ni d’un travail universitaire, ni même d’un simple article biographique. Malgré cette célébrité locale et une production considérable, nous n’avons que très peu de renseignements biographiques certains, les archives familiales et le fonds d’atelier ayant été dispersés.

Emmanuel Louis Costa naît à Menton, de Charles et de Hyacinthe Costa le 25 décembre 1833. Il semblerait que son père, sculpteur, doreur et peintre soit venu exercer ses talents à Nice, rue Droite, vers 1845. Emmanuel suit peut-être les cours de dessin du Collegio Nazionale ou ceux de l’école Barberi. Les articles nécrologiques1 consacrés à Emmanuel Costa précisent que l’artiste a été l’élève du célèbre peintre et professeur aux Beaux-Arts de Paris, Paul Delaroche, et à Turin, de Gaetano Ferri, peintre d’histoire et professeur à l’Académie Royale. Il est possible que Costa ait bénéficié de conseils, voire de leçons du grand maître français lorsqu’il venait hiverner à Nice entre les années 1849 et 1856.

Issu d’une famille italianophile et lui-même porté par son métier vers les paysages de la péninsule, Costa voyage beaucoup en Italie. Sans doute lors de l’un de ses multiples séjours à Venise, Costa rencontre une pianiste native de la Sérénissime, Louise Vecchi, avec qui il se marie. Elle donne des cours de piano à leur domicile, place Saint-Dominique. Louise et Emmanuel auront treize enfants. Plusieurs de leurs fils, dont Camille et Frédéric, travailleront comme peintres dans l’atelier familial. Frédéric sera spécialisé dans la peinture des bannières et des objets en bois. Dans les années 1850, Emmanuel Costa tient son atelier au 13 quai du Midi où son enseigne porte «Peintre d’histoire et restaurateur de tableaux». Puis, avec son fils Camille, il travaille au 1 de la place Saint-Dominique (du Palais actuelle) des années 1860 à 1890.

Un temps substitut de son ancien professeur, Gaetano Ferri, à l’Académie royale de Turin,
Costa travaille d’abord à Nice où il réside. Sentimentalement, il reste fidèle à la couronne de Piémont-Sardaigne et ses liens avec la toute jeune Italie restent forts. Ainsi, lors de l’exposition niçoise de 1878 fait-il suivre son patronyme de la nationalité «italien». Il est fait officier d’Académie en janvier 1906 et élevé à la distinction de chevalier de la Couronne d’Italie en avril 1914.

À la fin de sa vie, Emmanuel Costa tombe d’un échafaudage dans son atelier, alors qu’il peint une grande toile. Malgré les soins qui lui sont prodigués, il faut l’amputer d’une jambe. Condamné à vivre dans un fauteuil roulant, il doit alors se rabattre sur des formats plus réduits. Il meurt le 31 mars 1921, à 88 ans, au 13 de la rue Cassini. Deux ans plus tard, la ville de Nice lui attribue la voie reliant les rues Longchamp et Raynardi.

Costa est âgé de vingt ans lorsqu’il se lance dans le monde des expositions : en 1853, il présente une Étude d’enfant pour la troisième manifestation de la Société des Amis des Arts de Nice. En 1863, au Salon des Refusés à Paris, il expose Oliviers à l’Ariccia, effet du soir2. Pour le salon niçois de 1877, il accroche La Baigneuse et Portrait de M.R, Son fils, Charles Costa, présente Venise. Lors de la première exposition organisée par la Société des Beaux-Arts de la ville de Nice en 1878, Emmanuel et Charles exposent chacun deux œuvres. Emmanuel propose un Paysan de Nice, demi figure à mille francs ainsi qu’un Pèlerin à quatre cents francs. Charles offre une Vue de Beaulieu pour quatre cents francs et un Berger de la Briga à deux cent cinquante francs. En 1880, pour l’exposition niçoise, il montre La Prière. Les participations des Costa aux salons niçois s’arrêtent là. Avant la mort de l’artiste, le cercle L’Artistique accroche cinq de ses aquarelles lors de son exposition «Nice à travers les âges» : La maison natale de Masséna et la Bourgade, La maison de campagne de la famille Masséna, La porte de Turin (trois pièces de la collection du prince d’Essling), Le jour des rameaux devant Ste-Réparate, La cour extérieure du Collège National. En ce qui concerne les expositions rétrospectives, Nice présente des Costa à chaque fois. Le Pont-Vieux, Le Jardin public, Nice vue de Cimiez, Le Boucin de Samson et L’ancien lycée figurent au «Paysage niçois» en 1925. Enfin, pour l’exposition du cinquantenaire de la Société des Beaux-Arts de Nice, l’aquarelle du Pont-Vieux appartenant au musée Masséna est présentée.

Emmanuel Costa est principalement un peintre d’histoire et d’architecture. Mais il réalise aussi beaucoup de tableaux de chevalet, de portraits pour les riches étrangers3. Remarqué par la reine Victoria, elle l’aurait sollicité pour venir peindre à la cour d’Angleterre, mais Costa aurait refusé4. Il voyage en France (Paris, les Vosges), et surtout en Italie où il a une affection particulière pour Venise. Il n’hésite pas à peindre les mêmes sites, sous les mêmes angles que ses illustres prédécesseurs, les «vedutistes» Caneletto et Guardi. Ses huiles de Venise très achevées sont certainement peintes en atelier à Nice, comme le faisait Hercule Trachel et comme le pratique son célèbre contemporain, Félix Ziem, dans sa villa de Fabron. Bien que Costa ait réalisé également des aquarelles orientalistes, rien ne prouve qu’il soit allé au Maghreb ou à Istanbul, il peut parfaitement avoir réalisé ces œuvres d’après des gravures. Si l’on enlève les deux personnages en djellabas blanches qui cheminent devant un fort qui ressemble à ceux de Villefranche ou d’Antibes, toute connotation orientale de l’aquarelle reproduite ci-contre disparaît.

Comme chez Hercule Trachel, l’œuvre religieuse - décors et tableaux - est importante et oubliée. À Nice, Costa réalise pour l’église des Franciscains du boulevard Carabacel : La mort de Saint Joseph, Saint Louis roi de France, Sainte Catherine et pour l’église du Port son Chemin de Croix. Une Annonciation et une Nativité sont exécutées pour l’église du couvent des Augustines de la rue Notre-Dame (bâtiment détruit). Il reçoit des commandes d’autres villes et de pays étrangers : à Lons-le-Saunier, il peint un Triomphe de la religion, à Lyon La Rédemption des esclaves, et une Assomption de la Vierge à Varsovie5.

Activité plus considérable encore est la réalisation de fresques décoratives. Costa est l’auteur de nombreuses œuvres - disparues ou non attribuées actuellement - pour des villas, châteaux et immeubles particuliers, ainsi que pour des bâtiments publics. Le 17 septembre 1884, la ville de Nice passe avec Emmanuel Costa un contrat de gré à gré définissant les « diverses peintures artistiques » que le peintre doit réaliser à l’intérieur de l’Opéra qui vient d’être reconstruit. L’ensemble du travail lui rapporte 17000 francs. Il réalise notamment le plafond de la grande salle dans son entier, le motif central : Phaëton, fils d’Apollon, conduisant le char du soleil, ainsi que les décors attenants. Il est aussi l’auteur des quatre panneaux des Neuf muses qui ornent le grand foyer.6

De 1860 à 1869, il brosse de nombreux décors pour les œuvres lyriques données à l’Opéra de Nice. C’est lui qui réalise aussi les plafonds du Cercle de la Méditerranée et du premier Casino de Nice construit par Curtil sur la Promenade des Anglais. Dans ce dernier bâtiment, il exécute le plafond des Quatre saisons pour le grand salon et la grande toile de la salle des spectacles. Il décore également en une douzaine de jours, avec le peintre Gaya, le plafond de la salle à manger du Grand Hôtel construit par Schmitz au bord du Paillon7. À Monaco, on lui doit des décorations à l’intérieur du Palais du Gouvernement, et aussi La Jeunesse de Bacchus et Promenade de Silène, peintures installées dans la nouvelle salle à manger de l’Hôtel de Paris8. Lors de ses séjours italiens, notamment vénitiens, Costa multiplie les relevés des plafonds peints par les Tiepolo, notamment Gian-Battista, dont il adore les compositions et les coloris. Il s’en inspire très largement pour la réalisation de ses fresques.9

Emmanuel Costa reste surtout un aquarelliste virtuose, un forçat de l’aquarelle, enlevant des centaines de vues de formats divers, parfois immenses, sur tous les sites pittoresques de Nice et de la région. Il se rend d’abord en extérieur pour esquisser les sites et les architectures. Il insiste sur les lignes : la topographie du paysage, le contour des bâtiments. Puis à l’atelier, il effectue un dessin en perspective de façon très précise. Un second dessin identique au premier porte la mise au carré. À partir de ce modèle, Costa peut laver ses aquarelles et peindre ses tableaux. Les aquarelles, souvent très fouillées, sont réalisées en atelier. Ainsi, le peintre a-t-il pu tout au long de sa carrière aquareller des dizaines de vues d’un même site, d’un même monument, en ne changeant que des points de détail, notamment les groupes de personnages et les bouquets de végétation.

Comme Antoine Trachel et surtout Pierre Comba, Costa aime représenter des militaires en marche ou au repos : chasseurs alpins, infanterie de ligne (dont les pantalons rouges illuminent les aquarelles) et aussi «bersaglieri» italiens. Les militaires sont rarement représentés pour eux-mêmes, et dans ce cas Costa les signe de son anagramme «Tacos». ils ne sont là que pour agrémenter des sites niçois.

Les différences entre plusieurs versions en ce qui concerne les fenêtres, les coloris, les montagnes en arrière-plan empêchent de faire de ses vues des documents historiques irréprochables. Ce n’était pas là le propos de Costa, il est vrai. Il faut cependant souligner qu’Emmanuel Costa ne s’est pas contenté de peindre des sites prisés des étrangers, il a aussi fixé des quartiers pittoresques, comme le port de Nice du côté de la rue Ségurane. Cet artiste est d’abord un dessinateur extrêmement habile. Il est l’un des rares peintres niçois à utiliser de longues et fines lignes droites à l’aquarelle pour marquer les perspectives ou cerner les éléments d’architecture. Seul, parmi les paysagistes locaux, il a recours au procédé très répandu au 19e siècle qui consiste à parsemer de points noirs ou colorés les compositions afin de leur donner du mouvement, du scintillement. Les choix de Costa dans la répartition des masses, dans la distribution des éléments architecturaux obéissent aussi à la recherche de l’effet. Costa cherche à impressionner le spectateur, l’acheteur éventuel. Il n’est ni un architecte, ni un topographe, même si passé maître dans la science de la perspective, il échafaude des architectures savantes, choisit des angles spectaculaires. Quant à la couleur, elle est toujours très lumineuse, très claire ; les teintes offrent une grande égalité dans l’échelle des valeurs chromatiques. Costa pense la couleur comme un fresquiste ; il n’est pas un coloriste comme d’autres paysagistes niçois, tels que Hercule Trachel ou Alexis Mossa, voire Jules Defer.

Costa a mis au point une formule aquarellée qui rend ses œuvres immédiatement reconnaissables : un site connu pris sous un angle original si possible, un trait précis et nerveux, des couleurs en demi-teinte, des personnages et de la végétation à peine ébauchés dans des tons plus soutenus rythmant la composition et marquant les différents plans. Enfin, un ciel céruléen séparé du site par de grandes masses nuageuses utilisant le blanc du papier en réserve, ainsi que des teintes grises et vertes dans les premiers plans tirant vers le bleu, font des aquarelles de Costa un monde à dominante bleue.

Paradoxalement, on pourrait avancer que son aisance dans l’aquarelle et l’importance de sa production sur le pays de Nice desservent Costa en tant que peintre. Or, son métier dans les paysages à l’huile et dans le grand genre (portraits, scènes d’auberge...) prouvent que Costa est un peintre remarquable. C’est aussi un artiste éclectique qui changeait facilement de palette et connut autant de succès dans des domaines aussi variés que le paysage aquarellé, le tableau religieux ou la fresque décorative."

 

 

 

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                                  EN ATTENDANT : 
 
 

La Ratatouille, un Plat Végétarien de la Cuisine Niçoise

 

Tout comme sa consœur la salade niçoise, la ratatouille a débordé les rivages de la Méditerranée et les contours de la Provence pour s'installer à la carte des restaurants et sur les tables de toute l'Europe et au-delà.

 

 

 

 ratatouille sq
 
 Fille de la terre et du soleil, la ratatouille explose des couleurs du Sud. Elle met en scène l’huile d’olive dont les bienfaits pour la santé ne sont plus à conter et les légumes estivaux qui font la renommée des marchés provençaux. Sa réussite réside dans la qualité des légumes et la patience de la cuisinière. Tomates, aubergines, courgettes de Nice, poivrons, oignons doivent être cultivés en plein soleil et cueillis à maturité. La ratatouille, dérivée du verbe “touiller” qui signifie remuer, cache son secret dans sa préparation car chaque légume doit cuire séparément dans l’huile d’olive, longuement remué afin de ne pas frire. Elle se prépare en grande quantité car elle est aussi bonne chaude que froide, en hors d’œuvre, en plat principal, en accompagnement d’une viande, d’un poisson, autour d’un barbecue ou dans une omelette. Les spécialistes vous diront qu’elle est encore meilleure réchauffée. Alors cuisiniers et gourmets, à vos fourneaux !

La Ratatouille niçoise
(la ratatouia nissarda)

Recette pour 6/8 personnes

Ingrédients

1 kg d'aubergines
1 kg de courgettes de Nice
1 poivron vert
1 poivron rouge
1 poivron jaune
4 gros oignons blancs
1 kg de tomates
6 gousses d'ail
1 branche de thym et de sarriette
4 brins de persil
Huile d'olive AOC de Nice
Sel, poivre

Préparation

Émondez les tomates (plongez-les 30 secondes dans de l’eau bouillante, puis dans de l’eau glacée et pelez-les), épépinez-les et coupez-les grossièrement.
Dans une grande cocotte, faites fondre les tomates à l’huile d’olive, ajoutez l’ail haché et les aromates en bouquet garni. Laissez mijoter jusqu’à l’obtention d’une sauce goûteuse.
Pendant ce temps, nettoyez les légumes et coupez-les en cubes dans des plats séparés.
Saupoudrez de sel les aubergines et les courgettes pour les faire dégorger.
Dans une poêle, mettez 3 c. à soupe l’huile et faites revenir les oignons à feu modéré sans prendre coloration.
Procédez de même pour les poivrons dans une autre poêle.
Rincez et épongez les aubergines puis les courgettes et faites cuire, comme précédemment, séparément.
Au fur et à mesure que chaque légume aura atteint son degré de cuisson, versez le contenu de la poêle dans la cocotte.
Cuisez à feu très doux sans couvrir en remuant lentement.
Goûtez, rectifiez l’assaisonnement.

La ratatouille est prête quand les légumes ont perdu leur craquant.
Vous pouvez éliminer l’excès d’huile à l’aide d’une cuillère en penchant la cocotte.
Si vous la dégustez froide, vous pouvez ajouter quelques olives de Nice ou quelques feuilles de basilic ciselées.

 
 
 
 
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