

Arnaud Savary écrit et peint librement depuis l'enfance.

Arnaud Savary colore tous les matins le cours Saleya en exposant ses oeuvres aux styles éclectiques. Originaire de Basse-Normandie, Nice est sa ville d’adoption mais aussi son inspiration quotidienne.
Arnaud Savary : J'étais à la recherche du calme, j’avais besoin d’un endroit revigorant pour une convalescence en toute sérénité après quelques épreuves.
En 2006, le Sud et particulièrement Nice m’ont ouvert ses bras. Cette ville m’a réellement adopté, c’est comme si j’y avais toujours vécu.
«Nice me donne le droit d’exposer, depuis 2018, mes toiles et mes croquis sur le cours Saleya, grâce à la mairie. C'est une chance, j'en suis très reconnaissant !
Pouvoir partager ce qui est le reflet de mes pensées est pour moi la meilleure des récompenses.
Ici, la nature est accessible en quelques instants, avec la mer. À la seconde où je n’ai plus d’inspiration, je me recueille auprès des paysages.
Un palmier, un olivier, une fleur, il y a toujours quelque chose à peindre, une histoire à raconter.
Une aura positive, sa lumière, ses couleurs, son histoire et son architecture m’intriguent. L’imagination n’a pas de limite ici.
Que je vive et peigne dans un petit local ne me restreint pas, puisque cette ville est comme ma maison.»
«Je vis au jour le jour, je profite des moments partagés avec les personnes voguant dans le Vieux-Nice.
Leurs compliments me nourrissent et me poussent à peindre mes pensées.»
«J’affirme mon style contemporain en jouant avecStéphane Bolongaro: "Totor va avoir droit à son film de cinéma" différentes matières : peinture à l’huile, aquarelle, pastel ou même acrylique.
Mes toiles sont comme des chapitres d’un livre. Des histoires dont les mots ne suffisent pas à exprimer ma perception du monde.
La peinture est mon plus bel exutoire, cela me permet de colorer, de mettre en forme et d’expliquer qui je suis. Nice a su m’offrir la sérénité et l’inspiration dont j’avais besoin.
Tandis ce que la parole s’évapore, les coups de pinceau, eux, restent.»
EN ATTENDANT :
Aux quatre coins de Nice, vous tomberez sur Totor.
Cette statue représentant un Jack Russell est devenue une véritable mascotte dans notre cité.
Son créateur Stéphane Bolongaro nous raconte son histoire.
C'était tout simplement le chien de la famille, le Jack Russell de ma mère.
Je l'ai d'abord créé en une statue de soixante centimètres pour Noël… puis sur trois mètres. Elle a été mise sur la Promenade du Paillon et l'aventure a commencé. Le public a rapidement répondu présent, les petits comme les grands.
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"Il sait tout faire, mais maladroitement: c'est un chien qui se prend pour un homme"
Stéphane Bolongaro
Il y a une statue à la gare Thiers, c'est un partenariat avec la SNCF. On le voit aussi sur le rond-point place du commandant Gérôme, dans le quartier de Cimiez. D'ailleurs, quand l'équipe de l'OGC Nice s'est qualifiée pour la finale de la Coupe de France, il s'est habillé d'un maillot rouge et noir.
Il est également dans l'hôpital Lenval, c'est un don qu'on a fait. Il est déguisé en super héros pour donner de la force aux enfants. On le retrouve, sous les traits d’un maître nageur et d’un surfeur, sur la plage pour les chiens en face de Lenval.
Il aide aussi les gens à sortir de l'eau sur la plage du Centenaire… Totor sait tout faire, mais maladroitement. Il s'adapte à tout. C'est un chien qui se prend pour un homme.
On a déjà fait deux pop up (provisoires, NDLR) et là on a mis en place une nouvelle boutique à Nicetoile. Elle sera ouverte jusqu'au 31 décembre. Ici, on trouve un peu de tout. C'est un univers, un peu comme un musée. Tout est à vendre.
Je n'ai que des bons souvenirs avec Totor! Mais parmi les plus marquants je pense que c'est le moment où l'une des sculptures a été posée sur la Coulée verte: elle était accessible auprès de tout le monde, c'était super.
On se tourne vers le cinéma! C'est en gestation à cause du Covid, ça a pris du retard… Mais ça va voir le jour.
L'idée est de faire un film comme l'ourson Ted, mais avec Totor.
Actualité de la Cinémathèque de Nice !
JEUDI 10 NOVEMBRE > 20H
RENCONTRE AVEC JEAN SOREL
La Cinémathèque de Nice rend hommage au prolifique comédien Jean Sorel, avec la projection du film Germinal d’Yves Allégret et une rencontre exceptionnelle avec le public.
Séance présentée et animée par Henry-Jean Servat, journaliste et auteur.
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À cette occasion, redécouvrez les films Le Venin de la peur de Lucio Fulci le mardi 8 novembre à 14h et Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara le jeudi 10 novembre à 16h.
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Retrouvez également une sélection de films avec Jean Sorel sur la plateforme en ligne de la Cinémathèque de Nice.

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