30/05 : FACE A FACE - LA BOHÈME

              Venez découvrir les coulisses de notre nouvelle production, un événement gratuit !

Vous aimez un opéra en particulier et vous souhaiteriez en apprendre davantage ?

Vous hésitez à aller voir un opéra et vous aimeriez un avant-goût du spectacle ?

La veille de la première de chaque opéra, rencontrez les maîtres et maîtresses d’œuvre du spectacle à l'Artistique.

Vous découvrirez ainsi leur vision et leur interprétation de l’œuvre qui vous attend sur la scène de l’Opéra.

Les face à face sont organisés par l’ARON et présentés par André Pereygne.

Avec Daniele Callegari & Kristian Frédéric           

Les flocons de neige des derniers souffles

Opéra en quatre tableaux

Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d'après le roman d'Henry Murger, Scènes de la vie de bohème

Création au Teatro Regio de Turin le 1er février 1896

Avertissement : le metteur en scène Kristian Frédric a choisi de transposer l’intrigue de La Bohème dans les années 1990, à l’époque où le SIDA mettait fin à l’insouciance d’une génération, brisait des rêves et des vies. Certaines scènes du spectacle pourraient donc heurter la sensibilité des plus jeunes.

L’amour, la maladie, les rêves trop tôt brisés… La dualité entre Eros et Thanatos a-t-elle jamais trouvé plus belle expression artistique que dans La Bohème ? Drame de l’innocence brisée, cet opéra de Puccini est assurément l’un des plus émouvants de tout le répertoire.

L’amour, la pauvreté, la maladie… Quand Puccini s’empare des Scènes de la vie de Bohème de Murger, il s’apprête à composer l’un des plus bouleversants chefs-d’oeuvre du répertoire lyrique. Emotion à fleur de peau, sensibilité à vif, sens de l’absolu, du sacrifice – Rodolfo acceptant de rompre avec sa bien-aimée Mimi pour qu’elle se trouve un amant plus riche, qui puisse lui permettre de se payer les soins dont elle a besoin contre le mal qui la ronge… Puccini parvient ici à un incroyable équilibre entre romantisme et vérisme, trouvant à chaque mesure le juste dosage pour laisser parler les blessures du coeur. Transposant à notre époque tout ce petit monde de liberté, d’audace artistique, sociale, sexuelle aussi, Kristian Frédric choisit de remplacer la phtisie, cette maladie courante au XIXe siècle, par son équivalent actuel, le VIH, qui véhiculait dans les années 1980 la même sorte de stigmatisation sociale – et entraînait la même fin, inéluctable.