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Sortie n° 4978941, créée le 07 04 2023
Faste et furie à la renaissance
Sponsor
Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Samedi 22 Avril 2023

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
15:00
Descriptif de la sortie

 

 

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  « Au programme ? »

 

 

Eh bien, que du beau !

C'est parti ! :

 

 

 

« Antoine Caron (1521-1599). Faste et furie à la Renaissance »

 

 

 

Moi méprisable gif. Un serviteur lève les yeux avec admiration et sourit lentement.

 

 

 

« Antoine Caron (1521-1599). Faste et furie à la Renaissance » Par Matteo Gianeselli

 

 

 

 Samedi 22 avril 2023 à 15h 

 

 

 

Spécialiste de la peinture de la Renaissance, conservateur du patrimoine, Matteo Gianeselli est le commissaire de l'exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l'Histoire qui se tient actuellement au musée national de la Renaissance - château d'Écouen.

La conférence de Matteo Gianeselli évoquera la figure majeure d’Antoine Caron, artiste oublié de la Renaissance, bien qu’il ait travaillé pour cinq rois de France successifs, de François Ier à Henri IV, et la reine mère Catherine de Médicis. Au cours de sa longue carrière, il travaille pour les figures les plus en vue de l’époque, aussi bien à la cour que représentants de l’aristocratie parisienne. 

Il incarne l'apogée de la peinture française du XVIe siècle, tant par sa manière précieuse et raffinée, animée par une palette vive et acidulée, que la variété de sa culture visuelle. Il symbolise parfaitement l'esprit de la Renaissance, en racontant, dans son petit théâtre, les grands mythes antiques et l'Histoire ancienne.

Une occasion unique de faire vivre à Nice l’exposition rétrospective qui se tient actuellement au musée national de la Renaissance, Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire.

 

 

 

 

EN ATTENDANT : 

 

 

 

Close UP : Thibaut de Saint Chamas par Patricia Lanza

 

 

 

 

Arques © Thibaut de Saint Chamas

 

 

Thibaut de Saint Chamas est un photographe basé à Paris. Il découvre la photographie juste avant l’obtention de son diplôme à Sciences Po Paris et décide alors de changer de cap et de quitter une carrière sûre et prévisible pour une vie précaire mais créative.

Immédiatement après il intègre l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Où il acquiert une culture visuelle et artistique et apprend l’importance de l’inspiration transversale.

Il a commencé sa carrière en réalisant des portraits, à la fois d’anonymes et de célébrités. Pour des magazines (Télérama, Madame Figaro, Lire) ou des projets personnels, il vise à faire ressortir l’angle et l’attitude plus percutants de ses modèles. Cette expérience s’est avérée inestimable lorsqu’il a commencé à photographier la beauté et la mode dans les années 2000 pour ELLE et Vogue en France. Il réalise également des carnets de voyage sur la Birmanie, la Syrie, les Pays Baltes, le Cap Nord Norvégien et le Nicaragua.

Aussi à l’aise avec les shootings sophistiqués en studio qu’avec la photographie spontanée, il a été sollicité par ELLE USA pour prendre des photos backstage lors des défilés de mode d’une manière super précise et pourtant spontanée. Cela lui a permis de rencontrer de nombreux artistes créatifs et talentueux et de parfaire son sens de la beauté, du style et de la mode.

Convaincu que la beauté est un subtil mélange de maîtrise de la lumière, d’attitude et de composition, Thibaut a ouvert son propre atelier dans un bâtiment historique du quartier Montorgueil.

Thibaut travaille pour différentes marques telles que Christian Dior, Giorgio Armani, YSL… pour des campagnes, des contenus éditoriaux et des décryptages de tendances.

Cherchant toujours à élargir et enrichir sa vision vers de nouveaux territoires, il continue de consacrer du temps à des travaux personnels autour des notions d’intime, de route, de mystère et d' »inspectaculaire ».

Ses derniers travaux portent sur la Nuit, les Déserts, et il a un projet de livre sur les Paysages français.

Ses photos sont publiées dans Giorgio Armani (Rizzoli) Life under my skin (Diesel) Azzaro 50 ans d’éclat et Lolita, Lempicka 20 ans de création, éditions Lamartinière, Mouna Ayoub parcours d’une collectionneuse, American Style (Assouline)

 

Website: http://desaintchamas.com

 

Les images présentées ici sont issues de sa série de villes françaises intitulée, (Un?)Spectacular.

 

Patricia Lanza : Parlez-nous de votre carrière dans la mode et la beauté et comment elle influence et affecte votre travail personnel ?

Thibaut de Saint Chamas : Avant d’embrasser la photographie, j’envisageais d’être écrivain, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il y avait une dimension narrative dans la photographie.

J’ai travaillé sur des projets personnels comme des carnets de route et des journaux intimes où je me suis concentré sur les petits moments indécis de la vie. Quand j’ai travaillé à l’Opéra de Paris, je ne me concentrais pas sur le devant de la scène et les principaux chanteurs d’opéra, mais sur les anonymes et la vie dans les coulisses. Ce travail et mes portraits d’actrices et d’acteurs anonymes ont gagné en popularité dans les magazines. Alors quand ELLE m’a demandé de photographier les défilés Haute Couture, je n’ai pas travaillé sur les moments officiels mais les moments intimes, petits et apparemment indécis. Travailler pour la mode m’a donné l’opportunité de rencontrer des personnes stimulantes et inspirantes dont l’univers s’étendait bien au-delà de la mode. Nous cherchions l’inspiration dans le cinéma, le design, les artistes oubliés, l’histoire de l’art, l’architecture… Être curieux et défier notre vision, être au cœur faisait partie de notre routine créative. Autant j’ai apprécié la beauté et la précision qu’implique la mode, autant j’ai ressenti le besoin de travailler sur des projets personnels où l’accent serait mis sur la beauté non conventionnelle avec moins de glamour et de spectacle, plus de mystère et d’intimité. Moins de soleil. Plus de lune. Et le côté obscur si possible.

En plus des appareils photo coûteux et à la pointe de la technologie, j’ai beaucoup travaillé avec des techniques «non professionnelles» comme la camera obscura maison ou des appareils photo très bon marché et peu sophistiqués et j’ai exploré des territoires où la simplicité et l’authenticité étaient l’objectif principal. Pour certains, cela semblait une contradiction mais à mes yeux, c’étaient les deux faces d’une même médaille : celle de la beauté.

 

Lanza : Comment avez-vous découvert les villes de France qui ont fait l’objet de cette série ?

Thibaut de Saint Chamas : J’ai toujours aimé voyager et rencontrer de nouvelles cultures, des lumières, des gens, des paysages… C’est une expérience très inspirante où l’enjeu est de se perdre. Pourtant, au fil des années, j’ai réalisé que le monde se rétrécissait en un village global où tout se ressemblait. Un mélange tiède de Wifi, de yoga et d’éco-conscience est devenu la nouvelle norme.

J’ai photographié une série d’images du savoir-faire français et de l’artisanat lié au travail appris par l’expérience, impliqué dans le processus de la mode, j’ai dû voyager dans des régions reculées de France. Dans des endroits qui, à première vue, semblaient les moins exotiques et attrayants. Et pourtant, j’ai été profondément impressionné par l’atmosphère de ces lieux, et leur authenticité. Vous pouviez sentir les vies et les histoires qui, génération après génération, ont fait de ces lieux ce qu’ils sont. Petit à petit j’ai ressenti l’envie de travailler sur ces territoires. Je savais que ce serait un processus de longue haleine qui demanderait beaucoup de rigueur. Car ce qui m’attirait n’était pas du tout « beau » ni « intéressant ». Comme je l’ai expliqué, je voulais travailler sur ces territoires, on m’a dit que ces endroits n’avaient aucun intérêt et étaient déprimants. Pour moi, ils étaient au contraire inspirants et émouvants. Je savais que la route serait longue dans tous les sens du terme avant de pouvoir exprimer ma vision. Et qu’il me faudrait du temps, de la concentration et du recul. Je savais que mon sujet serait très insaisissable car il ne traite pas du beau et du spectaculaire mais du banal et de l’invisible…

 

Lanza : Quel est votre processus à la fois technique et créatif, et vos décisions concernant la présentation de la série ?

 Thibaut de Saint Chamas : La route et le voyage sont des thèmes récurrents dans mes photos. J’ai parcouru les anciennes routes, notamment la fameuse nationale 20 qui partait de Paris et se terminait en Espagne. C’était autrefois la route du soleil et des vacances pour les gens modestes. Je m’arrêtais dans chaque petit village. Ce processus très lent permettait de voir et de ressentir des aspects que le visiteur pressé ignorerait. A première vue, ces lieux semblent inintéressants et ne valent pas photo. Mais peu à peu j’ai réalisé que leur impact n’était pas dans ce qu’ils montraient mais dans leur atmosphère. Dans les histoires et les vies qui se sont déroulées là-bas, génération après génération. Dans ce processus, le hors champ, ce sentiment que quelque chose vient de se passer ou va se passer, des détails petits ou étranges et un style suggestif. Je me place dans un point de vue subjectif : celui du voyageur. J’ai travaillé à différents moments de la journée pour transmettre un large éventail d’ambiances. Départ tôt le matin et fin au crépuscule dans des villages vides aux volets fermés. J’ai accordé beaucoup d’attention à la lumière, à la composition et au rendu subtil des couleurs, je voulais que mes photos soient aussi simples que possible : sans photoshop, sans drame ni effets spéciaux. Dans ce processus, au fur et à mesure que les images se déroulent, ce qui semblait familier et simple devient progressivement plus complexe, parfois surréaliste, et soulève cette question : ces histoires et ces lieux qui pourraient sembler anodins le sont-ils vraiment ? D’où le titre de la série (Un?)Spectacular.

 

Lanza : En plus des villes françaises, discutez de vos derniers travaux sur la Nuit, les Déserts et les Paysages français et ce que vous cherchez à faire avec ces corpus ainsi que l’édition ?

Thibaut de Saint Chamas : Je suis fasciné par la nuit. Ce moment où le familier devient soudainement spécial, comme jamais vu auparavant. Il fait appel à nos fantasmes, nos rêves et nos émotions. Il ne se contente pas de montrer mais raconte des histoires. Il a une dimension cinématographique. Ce qui m’intéresse, c’est de montrer comment des choses familières deviennent nouvelles, vives. Mes paysages nocturnes traitent de lieux qui pendant la journée sont animés et joyeux et basculent soudainement vers quelque chose de plus mystérieux lorsque la nuit vient. J’aime ces ambiances hors saison. Ce silence.

Bien que les thèmes semblent très différents, mon travail sur le désert et les paysages français présente certaines similitudes. Dans les deux cas, j’ai affaire à des espaces presque vides. Quant aux déserts, il n’est pas certain que les traces humaines soient les derniers vestiges du passé ou les premiers signes d’un nouveau départ. Il y a aussi ce silence, cette lumière nette et précise, ces horizons immenses, et une palette de couleurs particulière. Le temps semble s’étirer à l’infini. Il ne se passe rien. Il y a quelque chose de mystique dans ces lieux. Dans ce travail, je suis obsédé par la lumière, le temps, et quand le monotone bascule dans une forme de contemplation et l’ennui dans l’exaltation.

En photographiant les paysages français, j’ai accordé beaucoup d’attention à la lumière et aux couleurs. Les lumières sont subtiles et les années ont progressivement estompé les couleurs dans des teintes non saturées et tamisées. Cela fait partie de ce que j’appellerais un vocabulaire visuel français. Et j’aime le Leica pour sa capacité à fournir des couleurs subtiles et peu dramatiques.

Le meilleur format pour ressentir les paysages français est le livre. Il permet de dérouler une histoire, un sens du voyage et image après image d’être imprégné par les ambiances. Chaque image a sa propre force mais elle doit être liée aux autres pour délivrer tout son message.

 

 Thibaut de Saint Chamas (@desaintchamas) • Photos et vidéos Instagram

 

 

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Thibaut de Saint Chamas | Facebook

 

 

 

 

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