|
370/411
Date : 13-10-2025 16:40:03
Publié le 13 oct. 2025 à 9h36 ; mis à jour le 13 oct. 2025 à 12h09
Où va l’argent des notes de frais du maire de Nice (Alpes-Maritimes) ? C’est la question à laquelle des associations et l’opposition de Christian Estrosi tentent de répondre. Après les déclarations lunaires d’une maire d’arrondissement de Paris, l’utilisation des notes de frais allouées aux maires est scrutée de très près. Si certains, comme à Lyon, acceptent de livrer les factures, d’autres s’y refusent. Lors du dernier conseil municipal, organisé le mercredi 1er octobre 2025, la question des frais de Christian Estrosi s’est posée. Le maire a expliqué ne pas dévoiler le détail des achats et a renvoyé vers le budget pour les frais. Une position déjà adoptée en 2023 et 2024 lorsque des élus, notamment proches d’Éric Ciotti, avaient fait cette même demande de détails sur les notes des frais. Sur le site Ma Dada, qui permet de demander accès à des documents administratifs, plusieurs requêtes visent les frais dépensés par Christian Estrosi. Aucune n’a abouti.
L’association Transparence citoyenne, qui comme son nom l’indique lutte pour la transparence des élus, indique le jeudi 9 octobre avoir engagé des actions devant « le Tribunal administratif de Nice pour que l’association obtienne les notes de frais du maire de Nice ».
Sollicité par la rédaction d’actu Nice, le cabinet du maire a, dans un premier temps, indiqué ne souhaite pas commenter et nous renvoie vers sa déclaration en conseil municipal. Ce lundi 13 octobre, la mairie souhaite ajouter, via la déclaration de Marc Concas, adjoint au Maire, que « les frais de déplacement et de restauration des élus de la Ville de Nice, dont le Maire, sont strictement encadrés par une délibération du Conseil municipal. Celle-ci définit précisément les conditions d’utilisation et de remboursement applicables à l’ensemble des élus. Ces règles sont scrupuleusement respectées ».
« Enfin, le tribunal administratif étant saisi, la ville lui transmettra tout document qu’il jugera nécessaire. En tout état de cause, la ville et ses élus respectent scrupuleusement les règles en vigueur », assure Marc Concas.
|