Moi, c'est au bord du comptoir
Que je prends tous les soirs
Mon apéro
J'discute avec le patron
J'l'appelle par son petit nom
Ben c'est un beau gros
Comme les mâles j'lui dis
Arthur, vas-y
Et j'te lui joue la tournée au zanzi
Le phono' pousse une java
L'ennui doucement s'en va
Tout me semble beau
Et j'noie mon ennui profond
Pour une heure tout au fond
D'un apéro.

E.Piaf

Avant de chanter ma vie
De faire des harangues
Dans ma gueule de bois
J'ai tourné sept fois ma langue
J'suis issu de gens
Qui étaient pas du genre sobre
On conte que j'eus
La tétée au jus d'octobre.

G. Brassens.

Auteur : Alain6  

Gros buveur depuis ses jeunes années et atteint d'une polynévrite alcoolique remarquée à l'automne 1990, Debord est durant un temps soigné par Michel Bounan, un médecin homéopathe proche de ses idées. Prenant les devants face à cette maladie incurable, il se donne la mort en fin d'après-midi le mercredi 30 novembre 1994 dans sa maison de Champot, le Minour, près de Bellevue-la-Montagne dans la Haute-Loire. Dans un extrait de Panégyrique, il exprime malgré tout son amour pour l'alcool, et pour ce que l'ivresse lui a apporté dans sa vie et son œuvre, en restant conscient que son état de santé était entièrement lié à son alcoolisme avoué et assumé.

" J'ai bu plus qu'aucun écrivain , j'ai écrit plus qu'aucun buveur "
GD

Auteur : Frantzy  

Mais quand je reviendrai dans la chaleur de Nice
Avec des glaçons, je me servirai quelques pastis
Faut pas perdre ses habitudes, et moi je ris, car
Quel merveilleux plaisir de s'enfiler 1 bon Ricard

Auteur : Alain6  

Faire 500 m en 50 ans et d'un coup 1,5 km à l'aller et au retour en moins d'un jour ... L'effet JO ???

Auteur : Frantzy  

Oui je reconnais volontiers, je fais plein de rimes
C’est avant toute autre motivation, pour la frime
Pour oublier les moqueries je me bois un whisky
Finalement, vous connaissez meilleur, mais qui ?

Auteur : Frantzy  

Ceux qui postent sur le topic Ukraine pètent Russe
Ils feraient mieux de se prendre un verre de Pétrus

Et nom de Dieu dans mon âme
V'là qu'j' ressens cette flamme
Où s'éclairaient mes amours
Et mes brèves fiançailles
Où se consumaient mes amours
Comme autant de feux de paille
Et quand les troquets ont éteint leurs néons
Qu'il n'reste plus un abreuvoir à l'horizon
Ainsi j'me laisse bercer par le calva
Et le dieu des ivrognes guide mes pas.

S. Gainsbourg.