Village à l'origine agricole et horticole Vallauris renoue avec son passé à l'occasion de cette fête, qui met à l'honneur les paysans, le terroir, les traditions provençales et le folklore.
La grande fête des paysans, Fête de la Saint Sauveur, est organisée par les membres du comité de la Saint Sauveur de Vallauris Golfe-Juan.
Les festivités débutent le vendredi soir par un Bal musette en plein air dans une ambiance provençale chaleureuse.
Le dimanche est consacré à la procession et au Grand Corso des paysans qui font revivre le folklore et les scènes de la vie paysanne d'antan.
Les festivités s'achèvent par un grand moment convivial à partager.
10h00 : défilé en costume provençal des membres du Comité de la Saint-Sauveur - Départ Chapelle de la Miséricorde
10h15 : messe musicale en l'église Sainte-Anne Saint-Martin avec offrandes des produits du terroir
11h30 : Procession des paysans, avec leurs brouettes et charretons décorés de fleurs, fruits et légumes et participation de groupes folkloriques - Au départ de l'église Sainte-Anne Saint-Martin
12h30 : Bénédiction de la Souche et apéritif d'honneur. Entrée libre - Espace Grandjean (En cas de pluie : salle Cinémonde)
15h30 : Démonstration de danses folkloriques et de groupes musicaux - Place de l'Homme au Mouton
17h00 : Grand Corso paysan en centre-ville avec plusieurs groupes folkloriques, groupes musicaux et associations, distribution de fleurs, fruits et légumes.
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres
La recherche de l’auteur de cette formule est difficile, d’autant qu’elle s’est manifestée sous différentes formes. Elle ne semble pas avoir d’auteur unique. Elle est souvent attribuée au penseur britannique John Stuart Mill (1806 – 1873), qui dit en effet dans son essai de 1859, On Liberty :
The liberty of the individual must be thus far limited ; he must not make himself a nuisance to other people
La liberté de l’individu doit être ainsi bornée : il ne doit pas se rendre nuisible aux autres (traduction de 1860).
La formule, proche dans le fond, est, on le voit, bien différente dans la forme. Les mots-clés « où commence celle des autres » ou « où commence celle d’autrui » ne sont pas repérés par Google Ngram avant le milieu du XIXe siècle. C’est à cette époque qu’on en trouve les premières citations sur Gallica :
En effet, Messieurs, l’Autorité limite, il est vrai, notre liberté ; mais où finit-elle notre liberté ? elle finit, Messieurs, où commence celle des autres : voilà sa limite.
Du Respect de l’autorité, 1849
[La religion] Elle seule, quand la politique allait proclamer les droits, pouvait rappeler les devoirs, et montrer, par les sublimes notions de son enseignement, à une population peu éclairée, mais chrétienne, là où s’arrête la liberté de chacun, et où commence celle d’autrui.
Gazette nationale, 15 décembre 1850, rapport de M. Dariste
Il est bon qu’on le sache, la liberté des uns finit où commence celle des autres.
La Liberté : journal démocratique de l’Hérault, 14 décembre 1869
Cet adage est peut-être une transformation de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Mais cette généalogie est improbable, puisque la formule existe dans d’autres langues. L’anglais dit ainsi : « your liberty stops where my nose begins » ou « your freedom stops where another’s begins », sans que l’auteur en soit moins inconnu.