Photo : 14 août : Diego Origlia
Avec les changements climatiques viennent des conséquences comme la hausse de température, bien sûr, mais aussi des sécheresses et des désastres tels les incendies de forêt. Le Canada a connu son lot de feux dévastateurs qui ont des répercussions importantes sur l'Amérique du Nord. Pourtant, avec l'aide de savoirs ancestraux des Premières Nations, certaines catastrophes auraient été évitées ou du moins atténuées.
Voilà ce que disent deux chercheuses dans ce reportage de Radio-Canada en Colombie-Britannique. On y voit un membre de la Première Nation Skeetchsten organiser des brûlages à la manière des techniques immémoriales de son peuple.
Cet ancien pompier forestier est revenu dans sa communauté et a vu les ravages de feux de forêt des dernières années. Chaque été, l'inquiétude monte avec une saison de feux qui s'allonge constamment. Ainsi, il réalise donc des brûlages contrôlés comme le faisaient ces ancêtres avant que les gouvernements l'interdisent (à part sur le territoire des réserves). Il met le feu à des herbes ou des arbres âgés ou secs qui pourraient devenir des combustibles alimentant les incendies.
En 2015, la conférence sur le climat a enfin reconnu les savoirs traditionnels des Premières Nations de tous les pays comme des moyens pour lutter contre les changements climatiques. Par conséquent, le brûlage est réintroduit sur certains territoires et la Colombie-Britannique semble prête à effectuer des projets-pilotes afin de diminuer les combustibles naturels possibles et par le fait même la dangerosité des feux de forêt.
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