Née dans un pays gorgé de lumière, Michèle BENAMOU a voulu par la peinture, en retrouver les vibrations, renouer avec les couleurs fortes ou subtiles qui s’en dégagent, tenter d’apprivoiser leurs forces et leurs transparences d’abord au travers d’aquarelles sur le motif et de carnets de voyage en Provence, Tunisie, Viet Nam… Puis, à l’acrylique en poursuivant son travail dans différents ateliers à Paris.
En sont nées les séries « Energie Bleue » autour des vagues (2013), puis «Terres de Soleil » (2014) où prennent vie des paysages aux couleurs intenses du sud marocain, de Tozeur, un soleil couchant à Maurice…
Puis, tout simplement, comme la nuit répond au jour, son inspiration a été guidée par l’atmosphère particulière qui se dégage des villes et des paysages lorsque le jour décline et fait place à la nuit dans la série « Nocturnes » (2015)
Une période difficile de sa vie a interrompu pour un temps son désir de peindre et de créer. Mais son installation récente sur la côte d’Azur, lui a redonné l’envie de traduire sur ses toiles la fulgurance de cette lumière si particulière qui a ébloui tant de peintres.
Jeux de lumières – thème de l’exposition
Lumière de jour, de nuit, source de vie et d’inspiration, elle fait vibrer les paysages et emporte l’imaginaire des spectateurs qui se laissent aller aux plus folles interprétations.
Au travers des toiles présentées, l’artiste invite le visiteur à laisser parler ses émotions, ses sensations, son imaginaire…
Que chacun y trouve ce qui fait écho à son ressenti du moment, car comme l’écrivait Pablo Picasso : « un tableau ne vit que par celui qui le regarde ».
Les œuvres de cette exposition, s’articulent autour de trois variations de la lumière :
Lumières nocturnes – fulgurances jour – médiation sur la lumière
Allez dans un supermarché et essayez de vous représenter ce qui pourraient faire comme volume les emballages des produits en rayon.
Il y a de quoi avoir le tournis !
Qui dit fabrication éloignée du lieu de consommation, dit emballages et transports, autant d'utilisation de ressources loin d'être optimales.
Face à la pollution, des cours d'eau, des villes et campagnes et des océans, se sont développés des sites internet zéro déchets donnant des astuces pour réaliser soi-même toute une série de produits.
En dehors de l'aspect déchet, les consommateurs sont aussi de plus en plus soucieux de leur santé et préfèrent utiliser des produits naturels.
Les mots "produit chimique" sont devenus, pour certains, tabous surtout quand il s'agit de soins du corps ou de produits pour la maison.
Les adeptes du zéro déchet trouvent une grande satisfaction à faire leur part du colibri pour reprendre la métaphore de Pierre Rabhi.