C'est une initiative très sympa que vous avez peut-être déjà pu repérer près de chez vous.
les arrêts Valrose et Saint-Roch ont reçu leurs panneaux "Culture Tram".
"Le réseau de Lignes d'Azur, ce n'est pas que du transport. Il permet d'abolir les distances, de rapprocher les gens"
"Nice, c'est une ville d'art et d'histoire. Mais c'est aussi une ville de quartiers"
Ils ont tous leur patrimoine remarquable, leurs anecdotes.
Ainsi, d'ici à l'été 2023, chacun d'entre eux disposera d'un panneau installé sur les arrêts des T1, T2 et T3, racontant les faits majeurs du secteur. Les petits textes sont travaillés par les services de la mairie, et par la régie.
Bientôt, pour ce qui est de la ligne 1, Borriglione Libération et les abords de la Gare Thiers auront aussi leur "Culture Tram". Pour la deuxième, le Port Lympia et Carras sont déjà dans les cartons.
la Métropole Nice Côte d’Azur, a fait le choix d’implanter des œuvres d’art de premier plan tout au long du parcours. Sur la terre d’adoption des Renoir, Matisse, Chagall, Dubuffet, Klein, Arman, César et plus récemment Viallat, Cane ou Verdet, le pari n’était pas si fou… A l’objectif d’embellissement urbain s’ajoutaient un désir de démocratisation culturelle, un souhait de créer du lien social et aussi une volonté de susciter la requalification de certains quartiers.
Présidé par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture, un comité d’experts a sélectionné des artistes de haut vol. Budget voté : 3,3 millions d’euros. Ben et Michel Redolfi accompagneront ainsi les voyageurs tout au long de leur trajet. Le premier par ses pensées aussi poétiques qu’humoristiques, profondes qu’impertinentes calligraphiées de son écriture si caractéristique ; le second par ses annonces musicales et vocales variables au fil du parcours. Pour le reste, à chacun sa station. Les amateurs d’installations vidéo retrouveront l’eau et la lumière de Kimsooja à l’arrêt Durandy. A Magnan, les fameux pots monumentaux de Jean-Pierre Raynaud, et à Ferber, le cornet de glace de Joana Vasconcelos invitent à la réflexion sur nos sociétés contemporaines. A Garibaldi, Ernest Pignon-Ernest rend hommage à la déesse Nike, divinité grecque à l’origine du nom de Nice, tandis qu’à Durandy encore, Tania Mouraud célèbre l’italianité de la ville avec son œuvre inspirée de la célèbre aria Cosi Fan Tutte…
Au total, ce ne sont pas moins de 13 œuvres d’artistes reconnus qui, par leur place éminente dans la création artistique contemporaine, concourent au rayonnement international de la Métropole pour le plus grand plaisir de ses habitants.
Une vingtaine d'artistes ont livré ces dernières années des oeuvres parfois spectaculaires pour accompagner le trajet des 200.000 usagers quotidiens du réseau.
Lou Jou se Leva ( chant niçois )