Du 10 au 26 février 2023, la ville de Nice accueillera la 150e édition de son célèbre carnaval. Cette année, l'affiche représente un personnage hilare.
Une grosse tête, avec des traits exacerbés et burlesques, voilà ce que vous pourrez voir sur l'affiche du carnaval de Nice en 2023. Le cadrage serré, sur ce personnage hilare, transmet une sensation de démesure, la même que l'on retrouve avec les "géants", mascottes de cette fête.
Cet événement est célèbre dans le monde entier. Il a même eu lieu en Chine !
Sur l'affiche, la bouche grande ouverte et colorée rappellela thématique de l’année : les Trésors du Monde.
La billetterie en ligne pour y participer ouvrira elle le 12 décembre 2022.
Ses racines remontent au Moyen-âge. À cette époque, les Niçois faisaient la fête avant la période du jeûne pour le Carême. On organisait des bals, des mascarades, des farandoles... Les gens se déguisaient, se grimaient pour se moquer d’un voisin, d’un seigneur, d’un parent.
C’est en 1830, que le premier véritable cortège est organisé.
L'affiche de cette année s’inscrit dans le sillon historique du Carnaval. Celui-ci est avant tout une mascarade joyeuse et populaire, bercée du ton de l’impertinence.
Mairie de Nice
La première affiche du Carnaval date de 1889.
EN ATTENDANT :
L’exposition Une ligne formée de points présente pour la première fois en France le travail du photographe japonais Tomiyasu Hayahisa, né à Chigasaki en 1982. Diplômé en 2016, il se fait connaître deux ans plus tard, avec la parution de son livre TTP aux éditions MACK, rapidement épuisé et plusieurs fois réimprimé depuis.
Pour cette série, il a installé son appareil à sa fenêtre et photographié le parc situé en face de son appartement, à l’époque où il étudiait en Allemagne. Pendant cinq années, il a documenté inlassablement la vie d’une table de ping-pong et ses multiples usages au fil des saisons, celle-ci servant tour à tour d’endroit où bronzer ou faire sécher du linge, changer la couche d’un bébé, s’étirer, pique-niquer ou brosser son chien, mais rarement pour pratiquer le tennis de table.
L’exposition réunit un vaste ensemble d’images de cette table de ping-pong, ainsi que deux autres séries moins connues, la première autour d’un but de football et la seconde sur un rhinocéros qui tourne en rond dans un zoo. Composé à partir de photographies de chiffres et de nombres présents dans l’espace public, son diaporama ongoing, initié en 2020 et encore inédit, complète l’exposition.
Tomiyasu Hayahisa a pris l’habitude de réaliser des séquences d’images au même endroit et sans modifier son cadrage, où seuls les différents éléments qui passent dans ce cadre suffisent à créer une narration. C’est ensuite dans l’esprit de celui qui regarde les images que les histoires prennent toute leur consistance. À partir de situations simples et banales, il pense ses images comme des suites de récits que l’on découvre petit à petit. Les moments photographiés s’additionnent, formant un tout dont le sens devient soudain limpide.
Né en 1982 à Chigasaki, Tomiyasu Hayahisa étudie d’abord à la Tōkyō Kōgei Daigaku au Japon. Il s’installe ensuite en Allemagne afin de poursuivre ses études à la Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig. Une fois diplômé, il se fait connaître en 2018 avec la parution de son livre TTP aux éditions MACK, rapidement épuisé et plusieurs fois réimprimé depuis.
Il a exposé notamment dans le festival Images Vevey en Suisse en 2020 et a participé la même année à l’exposition « ReGeneration 4 » au Musée de l’Élysée à Lausanne la même année.
« Une ligne formée de points » constitue sa première exposition monographique en France.