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Livret d’Eugène Scribe d’après Walter Scott
Création à l’Opéra-comique le 10 décembre 1825
Le spectacle sera présenté en version semi-scénique d'après la production de l'Opéra Comique
Coproduction de l’Opéra Comique avec l’Opéra de Limoges et l’Opéra Nice Côte d’Azur
Comme beaucoup de compositeurs du début du XIXe siècle, Boieldieu est allé chercher chez Walter Scott l’intrigue de sa Dame blanche, l’un des opéras comiques les plus populaires de l’histoire – ce fut en effet le premier à réussir à dépasser la barre symbolique des 1000 représentations ! Il faut dire que le compositeur rouennais y avait mis tous les ingrédients du succès : une histoire pleine de rebondissements dans une Écosse peuplée d’intrigants, d’amoureux, de vieux châteaux et de (faux) fantômes, le tout servi par la musique la plus inventive qui soit. Même Rossini fut séduit !
Avec ses airs tour à tour virtuoses et lyriques, tendres ou envolés, La Dame blanche est un peu la quintessence des goûts de l’époque, mêlant avec génie le romantisme noir et le belcanto le plus pur. Après de mémorables Frasquita dans Carmen et Anne Truelove dans The Rake’s Progress ici-même, Amélie Robins nous revient dans le merveilleux rôle d’Anna, aux côtés du grand ténor rossinien Patrick Kabongo qui fera ses débuts pour nous en Georges Brown. À la direction musicale, Alexandra Cravero, l’une des encore trop rares cheffes d’orchestre française