A propos du spectacle...
Les marchands d’armes et les puissants de ce monde ont arraché la paix. Les ravages de l’industrie de la guerre se font sentir dans chaque ville et chaque campagne... Mais voilà ! Le paysan Trigos prend une décision audacieuse : il chevauchera un scarabée géant jusqu'aux cieux pour libérer la paix et restaurer l'harmonie sur terre.
Cette « comédie musicale », écrite par Aristophane en 421 avant J-C, offre une vision satirique d'une société dominée par les intérêts égoïstes de quelques divinités indifférentes au bien-être de l'humanité. Cette nouvelle adaptation de « La Paix » est une création originale du festival Le Mois Molière de Versailles.
Porté par les élèves de l'École Supérieure Internationale d'Art Dramatique, ce spectacle offre un tourbillon de chants, de danses, de pantomimes et d'interactions engageantes, pour le plus grand plaisir d'un public en liesse. C’est en applaudissant Trigos et ses alliés que les spectateurs pourront faire taire les partisans de la guerre et faire triompher la paix !
Production Ecole Supérieure Internationale d'Art dramatique (Versailles - France)
Mise en scène et adaptation : Carlo Boso
Représentations organisées à Las Planas en partenariat avec l’association Galice dans le cadre du contrat de Ville et au Parc du Général Lecuyer dans le cadre des Quartiers d'été, avec le soutien de l'Etat (CGET) et de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Mise en scène : Carlo Boso
Avec : Jules Careggi, Augustin Lepalec, Renato Fontanarosa, EdoardoFerrari, Lorenzo Li Vigni, Charlotte Godet, Luce Massoc, Camilla Nannicini, Bérénice Bienfait
Présentation de l'AIDAS | Carlo Boso (youtube.com)
EN ATTENDANT :
La recommandation lecture du jour !
Écrit en 1939 au Mexique où María Zambrano est alors en exil, "Philosophie et poésie" constitue une entrée idéale dans l’oeuvre de la philosophe espagnole. Dans ce bref volume elle analyse deux versants, non pas antinomiques mais complémentaires, de la pensée depuis les Grecs : « Aujourd’hui poésie et pensée nous apparaissent comme deux formes insuffisantes, nous semblent être deux moitiés de l’homme : le philosophe et le poète. L’homme entier n’est pas dans la philosophie ; la totalité de l’humain n’est pas dans la poésie ».
Écrit à l’issue d’une série de conférences et de cours donnés en Amérique du sud, "Philosophie et poésie" conserve l’énergie de la parole adressée, une parole qui cherche, compose avec ses héritages, chemine avec un engagement total et une sincérité dont chaque phrase témoigne. Dans son prologue, María Zambrano qualifie d’« utopique » l’écriture de ce livre, comme l’est chez elle la vocation philosophique : « J’entends par Utopie la beauté irrésistible, et aussi l’épée d’un ange qui nous pousse vers ce que nous savons impossible, comme l’auteur de ces lignes a toujours su qu’elle ne pourrait jamais faire de Philosophie, et pas seulement parce qu’elle est une femme. Vocation que révèlent les paroles elles-mêmes, puisqu’à l’adolescence on me demandait, tantôt avec compassion, tantôt avec une ironie quelque peu cruelle : et pourquoi faire de la Philosophie ? Parce que je ne peux m’en empêcher. »