Je vous propose une sortie autour :
d'un apéro !
Faire connaissance ou se revoir avec comme sujet :
La perception du temps !
L’élasticité du temps dans notre cerveau et en physique.
Pourquoi avoir cette étrange sensation que le temps est élastique : il passe vite lorsqu’on est pressé et lentement lorsqu’on s’ennuie ?
La construction cérébrale du temps vécu.
Car le temps humain n’est pas lisse et ordonné, il est dissymétrique et orienté comprenant à la fois passé, présent et futur. Et il en va de même en physique pour nos horloges et nos sabliers qui se décalent irrémédiablement petit à petit. C’est la démonstration parfaite de la dilatation du temps, une expression de la relativité générale chère à Einstein… !
Temps historique, temps cosmique, temps des sociétés humaines… Il existe plusieurs conceptions du temps selon qu’on soit philosophe, neurobiologiste ou physicien.
La définition du temps est un problème.
Il a plusieurs définitions possibles selon qu’on s’intéresse à l’instant où à la durée. Ce sont deux notions qui sont apparues assez vite dans l’histoire.
La différence est devenue plus complexe et radicale lorsque la physique s’est développée au XIXe-XXe siècle ».
À cette époque, on révolutionne la conception du temps avec la mise en avant du phénomène de la dilatation et de la relativité générale.
Avec cette théorie, selon les référentiels, deux points peuvent être simultanés ou l’un avant l’autre ; autrement dit, la simultanéité n’est pas une valeur absolue. Einstein avait prévu que le temps et la durée changeraient avec la vitesse : plus un événement se déplace vite, plus le temps devient court.
Ce phénomène à travers l’exemple des jumeaux : l’un reste sur Terre, l’autre prend une fusée. Après deux heures passées dans sa fusée, ce dernier revient sur Terre pour trouver son frère. Mais pendant les deux heures passées dans sa fusée, il s’est passé 200 ans sur Terre. Cette théorie a donné lieu à des disputes, à la notion de « durée absolue ». Le temps est élastique au sens où il se dilate. La relativité restreinte explique par exemple que le temps (plus précisément la durée) est relatif et qu’il dépend du référentiel dans lequel on le mesure. Si je pars en voyage à bord d’un vaisseau spatial qui se déplace à une vitesse proche de la vitesse de la lumière par rapport à la terre et que je laisse mon frère jumeau immobile sur terre, à mon retour j’aurai moins vieilli que lui. Le temps s’est écoulé plus lentement pour moi. Ces résultats de dilatation des durées ont été prouvés expérimentalement avec des horloges atomiques.
La théorie de la relativité a modifié notre conception du temps.
L’espace, le mouvement et la gravitation entrent désormais en compte pour définir le temps. Si ces éléments ne sont pas pris en compte, on observe alors un phénomène de dilatation du temps (les horloges retardent).
Puis avec les débuts de la physique quantique apparaît la notion de la réversibilité du temps. Le temps est irréversible en macro physique mais il est réversible en microphysique. Cela se traduit par l’irréversibilité du temps en biologie : nous naissons, vieillissons et mourons.
C’est ce que nous appelons la flèche du temps.
Et par une réversibilité du temps au niveau quantique il est donc possible de « revenir en arrière » à l’échelle des quantas. « Tout cela est très contradictoire » aujourd’hui les physiciens sont presque tous d’accord sur ce point.
La perception du temps.
Passé cet aparté sur le temps au sens physique, notre philosophe revient plus en détail sur la perception du temps. Ainsi des psychologues et physiologistes pensaient qu’il existait un 6e sens : le sens humain du temps.
Car si nous sommes capables d’appréhender et d’enregistrer le temps, nous ne savons pas très bien en revanche comment nous procédons. « Aujourd’hui cette proposition du sens humain du temps est douteuse. Mais le sujet a intéressé les chercheurs. En fait nous ne percevons pas le temps en tant que tel mais les événements qui se sont déroulés au cours d’un temps donné ».
« Tout notre système neurologique est bâti pour former un énorme compteur du temps. Nous disposons de plusieurs horloges pour différents niveaux : l’horloge circadienne pour les jours, l’horloge des intervalles pour compter les minutes et les secondes et un compteur des millisecondes ».
Toutes nous permettent d’apprécier et d’estimer le temps qui passe.
Mais parallèlement à cette appréciation du temps, l’enchevêtrement de la perception du temps passé, présent et à venir semble très complexe sur le plan neurologique.
Des psychologues se sont penchés sur la question et ont apporté des réponses différentes :
- une de ses idées principales a été la continuité de la conscience à travers le temps. La conscience comme en perpétuel changement et la fixité des états mentaux que dans le sommeil.
- une théorie statique de la conscience, illustrant la pensée comme une succession d’images discrètes et non point comme un continuum.
Convenons donc que le présent est toujours accompagné par des traces du passé plus ou moins proche. « Mais quelle est l’épaisseur du présent ? Est-il un instant qui passe immédiatement ou le présent psychologique n’est-il pas plutôt un présent avec une certaine épaisseur ? ».
Si la question posée n’est à ce jour pas résolue, un axe voisin de recherche pourrait prochainement donner lieu à des résultats intéressants : la perception du futur par notre cerveau, autrement dit, la mémoire prospective.
La perception du futur par le cerveau : un axe de recherche important.
«L’idée que la conscience avait une dimension essentielle baptisé “propension”, c'est-à-dire une tension vers le futur défini comme latente. Ceci pose beaucoup de questions sur le plan psychologique comme celui de l’anticipation. Comment la mécanique cérébrale réalise-t-elle cette intrication entre le passé immédiat et ce qui est en train de se produire ? » Par exemple comment expliquer le phénomène d’anticipation d’un joueur de basket prêt à recevoir la balle avant même qu’il ne la reçoive ? À chaque fois, il s’agit bien d’anticipation et non pas de réflexe.
« Le réflexe est un terme que l’on observe pour des mouvements très élémentaires », alors que dans l’anticipation « il s’agit de mouvements organisés, prévus par une incitation visuelle ».
"Pourquoi le temps est-il élastique ?"
Le temps est une illusion et fortement subjectif : dans la souffrance elle s'allonge, dans la jouissance elle se rétrécie.
Il varie d’une personne à l’autre, il n’est donc pas matériel, du moins pas objectif ou pas objectivable.
Comment faire pour que le temps s'écoule moins rapidement ?
Rester chez soi sans rien faire, assis sur une chaise sans bouger, sans musique, ni TV, ni livre, rien. Vous allez voir, le temps va passer bien plus lentement!
Qu'est-ce que l'élasticité du temps ?
Quand vous vous ennuyez, le temps passe très lentement. Quand vous vous amusez, il passe très vite.
Donc le temps est élastique.
Jusqu’à preuve du contraire...?
De l'humour et de la convivialité avec de la musique CD….USB... disques vinyls et bien sûr apprécier et estimer le temps que nous passerons ensemble.
Un apéro convivial !
Quel bonheur!
Mes sorties sur certains sujets peuvent paraitre un peu virtuelles ou farfelues, bizarres, excentriques mais je suis tjrs là....pour accueillir les inscrits présents.