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Quand le tueur en série Francis Heaulme rôdait à Antibes
En 1989, celui qu’on surnommera plus tard le « routard du crime » est admis en psychiatrie à l’hôpital de La Fontonne. L’homme collectionnait les hospitalisations similaires et y restera un mois, soigné à sa demande. Mais le 5 avril, il parvient à quitter l’établissement sans autorisation, aidé d’un complice resté anonyme. Direction Grimaud, dans le Var, où son chemin croisera tragiquement celui du petit Joris Viville, 9 ans, en vacances avec ses parents. L’enfant sera enlevé, étranglé, et retrouvé frappé de 83 coups de tournevis. Retour à Antibes comme si de rien n’était pour le meurtrier. Il avoue à demi-mots, le soir même, avoir tué quelqu’un. Les soignants pensent à un délire. L’alerte ne sera pas donnée. Pendant des années, il parvient à troubler l'enquête et s’amuse avec les gendarmes : il sème de faux noms, des soupçons à l’hôpital, des allusions sur un certain complice de l'hôpital. Lorsque Heaulme est condamné à perpétuité en 2018 pour deux autres meurtres, la vérité sur ce mystérieux complice reste enfouie.
Source : article "On vous raconte le jour où Francis Heaulme a été interné à Antibes", Nice-Matin du 2 décembre 2018.

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