Je vous propose une sortie  autour  :

d'un apéro dinatoire convivial !

Chacun ramène ce qu'il veut.... (Pain; saucisson; jambon; fromage, olives, tomates, salades etc...)

À ma charge le glouglou. 

 Faire connaissance ou se revoir avec comme sujet :

Le bonheur est-il affaire de raison? 

 

 

● Le bonheur est-il affaire de raison ?

Les sujets du bac philo 2023 sont tombés !

 

Personnellement je n’ai qu’un C.A.P  mais je possède 2 bacs  (mon bac à linge et mon bac à sable).

 

La première dissertation proposée aux élèves de terminale en filière générale était : « Le bonheur est-il affaire de raison ? »

Bonheur (nom commun)

État satisfaction complète, stable et durable.

Tout le monde cherche le bonheur. Comprendre la notion de « bonheur »

Qu’est-ce que le bonheur ?

 

Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Le bonheur est un état global. L’humain heureux est comblé. Il vit une forme de plénitude. Sa situation est stable : elle présente un équilibre et seul un élément extérieur pourrait la modifier.

En tant qu’apogée de la vie humaine, le bonheur est partout recherché. On le présente souvent comme le but le plus élevé de la vie. Celui que tout être humain cherche à atteindre, volontairement ou non.

 

Être heureux est une pratique individuelle et humaine. C’est l’être humain qui connaît le bien-être, pas l’animal.Le malheur est l’opposé du bonheur. Il représente la situation fuite par chacun, que personne ne recherche délibérément.

 

La notion de bonheur est profondément liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « réfléchis ». L’être humain heureux accomplit les objectifs qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même. Le bonheur est donc imbibé dans l’individu, dans ses projets et ses symboles.

 

La création du bonheur de l’un ne sera pas celle de l’autre.

 

Les illusions politiques qui visent le bonheur de « tous » sont probablement dangereuses.

Elles risquent d’obliger une vision particulière de ce qu’est le bonheur, d’agir de façon paternaliste, et de produire l’inverse de l’effet recherché.

 

Un contenu incertain.

 

Le « contenu » du bonheur est incertain. Il n’y a pas d’accord sur des éléments particuliers et précis qui seraient distinctifs du bonheur. La richesse, la beauté et le pouvoir ne font pas le bonheur. Aucun élément évident ne peut être mis en avant. Croire qu’il faille une Ferrari ou passer à la télé pour être heureux est une erreur.

Lorsqu’il y a un accord sur ce qui rend heureux, il ne porte que sur des éléments vagues, des principes universels. L’amour, l’amitié, le plaisir sont sûrement des constituantes du bonheur. Mais ces éléments sont très abstraits. Savoir que l’amitié compte ne me partage pas de bons et vrais amis.

On sous-estime souvent ce qui peut nous conduire à notre bonheur. Ce qui me permettrait, personnellement, d’être heureux n’est pas clair pour moi-même. Je peux penser que certaines choses me rendront heureux (un bien matériel, réaliser un projet, etc.), certes. Mais je ne peux jamais savoir sûrement que ces éléments feront réellement mon bonheur (actuel ou futur).

Au-delà d’un désir commun à être heureux, ce qui produit le bonheur est donc hypothétique.

 

La recherche du bonheur.

 

On pose en général le bonheur comme la fin suprême de l’existence humaine. Le bonheur serait la fin en soi vis-à-vis de laquelle tous nos autres résultats seraient seconds. Tous nos actes seraient faits en vue d’être heureux, de façon plus ou moins juste.

Dans cette pensée, sa recherche semble inévitable. Qu’on le veuille ou non, qu’on le veuille ou pas, le bonheur serait impossible à ne pas poursuivre. Problème : il n’est pas certain que le bonheur soit accessible. Ce pourrait bien être un idéal inabordable, un optimum fantasmé, mais utopique à réaliser.

 

Deux éléments vont dans le sens de cette conclusion :

Le bonheur est un état dont on est lucide.

Le bonheur a un rapport fantastique au désir.

 

Scrutant, le problème est que personne ne se dit heureux. L’individu heureux est souvent présenté comme conscient de son état. Il n’est pas heureux « sans le savoir ». Il est heureux et se sait l’être.

Or, personne n’atteste avoir atteint le bonheur. Il est facile de mettre en doute ou de nier les affirmations de ceux qui prétendent l’avoir fait. Un bonheur total, durable et stable ? Et vous l’auriez abouti ? Incontestablement ?

 

Un paradoxe désir / bonheur.

 

Concernant, la recherche du bonheur semble rencontrer un paradoxe. D’un côté, le désir est dit :

Inapaisable, sans fin.

Fontaine de trouble.

Et incessant.

 

De l’autre, on présente le bonheur comme :

 

Réalisation de tous les désirs.

Disparition des troubles liés au désir.

Ainsi soit l’être humain désire, et il n’est pas heureux, soit il est heureux, et il ne désire plus. Le bonheur va avec l’accomplissement de tous les désirs : c’est un état où l’humain est libéré du désir.

Toutefois rien n’assure qu’un tel état soit faisable. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un imaginaire fictif.

 

Cette condition conduit certains philosophes à penser autrement la notion. Le bonheur pourrait être la simple absence de trouble (inertie). Sans chercher à réaliser ses envies, on pourrait chercher à ne plus être troublé par eux.

Dans un autre registre, une vision originale du bonheur. Être heureux, c’est poursuivre sans cesse des désirs tous réalisés. Le trouble et le bonheur sont alors conciliables.

Mais quelle que soit la solution proposée, on renonce à l’interprétation classique. Le bonheur devient alors, si ce n’est possible, moins chimérique.

 

Dépend-il de nous d’être heureux ?

 

À suivre l’origine, le bonheur ne dépend pas de l’être humain. Le bonheur est la bonne fortune, le bon heur. C’est une chance qui arrive à l’être. Il vient de l’apparence : il n’est pas produit, construit par le sujet. À ce prix, il ne dépend pas de l’être humain d’être heureux.

 

 

C’est le bonheur qui nous découvre et pas nous qui le trouvons.

 

À l’inverse, on considère souvent que l’individu joue un rôle dans son propre bonheur. Le sujet recherche ardemment son bonheur et tente de l’accomplir. Il met en œuvre des procédés en vue de cette fin. Des principes extérieurs peuvent favoriser ou détourner ce bonheur, mais ils ne sont pas pensés comme des causes capitales et exclusives. L’individu prend part à la réalisation de son bonheur.

 

Il semble que rechercher le bonheur ne suffise pas à le trouver. D’où l’idée qu’il puisse « ne pas dépendre de nous ». Dans le même temps, certains courants font beaucoup dépendre le bonheur de notre action. En adoptant la bonne façon de vivre et cultivant les bonnes emblèmes, le sage peut atteindre une forme de félicité.

Bonheur, morale et plaisir.

 

La morale est en lien étroit avec le concept. Nombre de philosophes ont fait de la moralité une clause du bonheur. Être heureux n’est donné qu’à celui qui est d’abord moral. On imagine mal ceux qui acquièrent le bien-être immoralement être « heureux ».

 

L’idée de bonheur est reliée à une forme de quiétude qui semble opposée avec l’immoralité.

 

Vivre dans la peur du gendarme ou de la critique, c’est vivre anxieux, forcément non-heureux. Le bonheur supposerait alors une évaluation positive des causes de sa condition.

 

On imagine mal le bonheur sans divertissement. Toutefois le divertissement n’est pas le bonheur. C’est un sentiment momentané, éphémère. Il renvoie au « bon ». Le bonheur lui renvoie au « bien ». On peut tirer du plaisir d’une chose amorale, mais pas du bonheur. Il y a dans le concept une dimension d’œuvre moral.

Le bonheur est un état de bien-être durable et complet. Il ne se réduit donc pas au plaisir qui est toujours bref et partiel. Mais si chacun connaît des moments de plaisir, tous n’atteignent pas le...

 

Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?

 

Analyse des termes du sujet « Faut-il » Synonymes : est-ce un devoir, une obligation, une contrainte, une nécessité ? « Préférer » Synonymes : choisir (choix exclusif ou inclusif) ;

 

“Le bonheur est-il affaire de raison ?”

 

Être heureux pourrait-il relever d’une décision rationnelle ? Le bonheur n’est-il pas plutôt quelque chose vers quoi nous...

La raison.

 

Considérée comme propre à l’homme, celui-ci étant qualifié par Aristote d’« animal rationnel », la raison (du latin ratio : calcul) peut se déterminer comme la faculté de trancher du vrai et du faux, de remarquer...

À la croisée de l’économie, de la politique et de la connaissance, un courant de pensée international s’est emparé de la notion de bonheur. Le besoin : corriger l’approche quantitative de la richesse...

 

“ Le bonheur de l’homme est : je veux ; le bonheur de la femme est : il veut ”

 

● Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? C’est le 2éme sujet du bac 2023. Une affaire à suivre...

 

Tout pour être heureux… 

 

 De l'humour et de la convivialité  de la musique CD….USB...disques vinyls, bien sûr notre bonheur, notre bonne humeur et avec raison. )  

  

 Un apéro dinatoire convivial !

 Quel bonheur!

 

  Jusqu’à preuve du contraire...? 

 

Mes sorties sur certains sujets peuvent paraitre un peu virtuelles ou farfelues, bizarres, excentriques  mais je suis  tjrs là....pour accueillir les inscrits présents.