
LE CARNAVAL EST AUSSI UNE HISTOIRE DE FEMMES |
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VENDREDI 23 FÉVRIER DE 15H À 18H |
Martine Doytier, Affiche pour le Carnaval de Nice, 1981, sérigraphie sur papier, 176 x 120 cm.
Martine Doytier est une artiste disparue trop tôt, au début de sa notoriété. Très peu a été fait pour faire connaître son œuvre, mais grâce à la donation faite par Jean Ferrero à la Ville de Nice, deux de ses œuvres majeures sont présentes dans les collections de l’Artistique.
Depuis son décès en 1984, une lente tombée dans l’oubli s’est engagée ; avec cette exposition, la Ville de Nice veut mettre fin à cette injustice et rendre l’hommage qui lui est du à Martine Doytier.
Son travail, même s’il s’étend sur une période relativement brève, a été d’une richesse et d’une puissance surprenante. Il s’étend sur quelque treize années très actives, débute par de petits tableaux séduisants et se conclut par la tentative inachevée d’une véritable performance picturale prévue pour durer mais que l’artiste décida d’interrompre brutalement.
En 1980, à la demande de la Ville de Nice, Marine Doytier a réalisé l’affiche de son Carnaval, renouant avec la grande tradition picturale des affiches historiques créées par Gustav-Adolf Mossa ou Jules Chéret. Dans cette œuvre, qui a demandé un an de travail, comme dans les grands carnavals historiques niçois, la noire Ratapignata fait face au fier Aigle niçois, un Paillassou en grande tenue est berné par les pêcheurs sous le regard des Grosses Têtes.
En présence de Marc Sanchez, Virgine Broquet, artiste et illustratrice et Annie Sidro, historienne des Carnavals du Monde
En février 1981, lorsque fut diffusée l’affiche du Carnaval de Nice créée par Martine Doytier, rares furent celles et ceux qui commentèrent le fait qu’elle était la première femme dans l’histoire du Carnaval de Nice à occuper un rôle créatif de premier plan. A l’époque, les femmes étaient surtout présentes pour parader sur les chars ou effectuer les travaux de couture.
Le film « Le Carnaval de Martine Doytier », réalisé par Alain Amiel, ouvrira cette rencontre et plusieurs invités participeront aux débats qui aura lieu au beau milieu des festivités du Carnaval de Nice 2024.
EN ATTENDANT
Un des derniers restos ouvriers de Nice ferme
C'est la fin des haricots pour Lou Trambalan. A la lisière de Saint-Jean-d'Angély, l'enseigne, populaire et conviviale, proposait du fait maison pas cher. Au 8, rue de Sospel, ça sentait bon les farcis, les tripes, la pissaladière. Et ça marchait fort depuis plus d'un demi-siècle. Et puis la pandémie de Covid-19 est passée par là... Les habitudes des clients ont changé. La population du quartier aussi. Soupe à la grimace pour Sylvie et François, qui tirent le rideau.
Notre journaliste Christine Rinaudo est allée s'y repaître une dernière fois .

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