
27-05-2025
Shilpa Gupta
Promenade des Anglais – Face au Négresco
Née à Mumbai (India) en 1976 vit à Mumbai (India).
This Horizon Inside of Us (Cet horizon en nous)
Œuvre animée en Led
« Cet horizon en nous » se dessine ici sur le ciel en Ourdou (pratiqué en Inde du Nord et Pakistan), Anglais et Hindi. A propos de l’œuvre, l’artiste écrit : « L’œuvre fait référence au site physique et à l’horizon (…) sur lequel elle s’appuie pour comme un rappel de l’histoire des océans qui célèbre le mouvement des personnes et la mutation et dispersion inévitables lorsque deux êtres ou cultures entrent en contact l’un avec l’autre ».
Face à la mer, berceau des civilisations, des échanges et du multiculturalisme, elle nous invite à penser l’altérité de manière empathique.
Laure Prouvost
Promenade du Paillon – Pelouse Jacques Médecin
Née à Croix (France) en 1978 – vit à Bruxelles
Landed Here to Sea You,
With All Our Very Breasts, 2023
Sculptures en bronze, verre soufflé, composants électriques
Depuis une dizaine d’années, elle explore les questions de fluidité, liquidité : la mer apparaît dans son œuvre comme une métaphore de l’inconscient, puisqu’elle reste l’un des derniers lieux inexplorés de notre planète. Elle déploie notamment des figures de pieuvres qui ont la spécificité de contenir leurs organes sensoriels et cérébraux dans leurs tentacules.
Ici le poulpe semble surgir de la pelouse. Il invite à porter attention à la voix d’un univers et d’êtres invisibilisés : celui des Nations Unies des mondes sous-marins. Avec fantaisie et poésie, l’artiste et son animal totem nous invitent à considérer un potentiel monde, fait de relations et d’alliances inter-espèces.
Joël Andrianomearisoa
Né à Antananarivo (Madagascar) en 1977- vit à Antananarivo et Paris.
Songer la vague sur un horizon une promesse, 2025
Sculpture en aluminium
L’artiste fait surgir des expériences émotionnelles au cœur de l’espace urbain et convoque l’universalité des expériences humaines à travers la poésie des mots. À la fois imposant et fragile, son travail puise dans le multiculturalisme et la tradition malgache.
Pour la Biennale, il conçoit une œuvre nouvelle en écho à la topographie de Nice, entre mer et montagne. Comme suspendue dans le ciel, la phrase sublime l’horizon mouvant et sans cesse réinventé du rivage. Elle souligne les iconiques Ponchettes, construites au 18ème siècle sur les anciennes murailles qui protégeaient la ville. Leur toit terrasse – horizon désormais ouvert – était dédié à la contemplation de la mer.
A propos du projet, l’artiste écrit :
Dans la lignée de mes sculptures, en voici une pour Nice.
Posée entre la ville et la mer, installée entre la rue et un chemin imaginaire …
(…)
Un texte qui invite au songe, un récit qui convoque le contexte de La Mer !
Une parole qui engage une promesse pour un monde meilleur … à l’unisson.
Un regard sur la mer, nous et l’horizon au loin !
Une promesse … la mer … et nous … ensemble … imaginons
Nicolas Floc’h
Tour Bellanda – Parc du Château Escalier
Né à Rennes (France) en 1970 – vit à Paris et en Normandie.
Gulf Stream, 2017-2025
Installation lumineuse
.Production Ville de Nice – Biennale des Arts et de l’Océan, 2025 « La mer autour de nous *».
Artiste, marin et plongeur, Floc’h œuvre à la croisée des arts et des sciences.
Depuis 2010 son art témoigne des changements globaux des écosystèmes des fleuves, des paysages sous-marins.
Pour la Biennale il propose une œuvre lumineuse monumentale sur la façade de la Tour Bellanda. Elle reproduit les sinuosités et les gyres du Gulf Stream, un courant océanique chaud, qui se déploie depuis le golfe du Mexique jusqu’à l’Europe.
Facteur majeur de régulation du climat sur la zone Atlantique Nord, le Gulf Stream a également des impacts locaux très importants sur le niveau de la mer, les écosystèmes côtiers, les ressources de pêche. Il contribue à diffuser l’excédent de chaleur solaire en l’emmagasinant dans l’eau. Ses fluctuations ou son évolution liées au changement climatique entraîneraient des répercussions sur le climat et sur la biodiversité marine et terrestre.
Par essence en mouvement constant, il est ici saisi par l’artiste dans un jeu de ligne, nous interpellant de manière sensible sur l’un des grands facteurs du climat, de l’équilibre des océans, emblématique des interactions complexes du système climatique.
Choi + Shine ArchitectsNée à South Korea et UK- vivent à Amsterdam (Netherlands).
Urchins, 2024
Le matériau choisi renvoie à une activité qui est la source de subsistance de nombreux habitants des littoraux mais qui incarne aussi les abus et dérives de la surpêche. Le fil de pêche est aussi reconnu comme une source importante de pollution de l’océan par la libération de particules de plastique.
L’œuvre convoque ainsi, de manière onirique, une pluralité d’enjeux majeurs débattus autour de l’avenir de l’océan lors de l’UNOC et rappelle le nécessaire équilibre à trouver entre des communautés humaines et une mer vivante.
Emmanuel RégentNé à Nice en 1973 – vit à Villefranche-sur-Mer et à Paris
Cetacea, 2025
CETACEA est le fruit d’une collaboration avec l’association Miraceti, avec le soutien du logiciel REPCET. Leur vocation est de réduire les risques de collisions entre les grands cétacés et les navires qui représente une des causes majeures de leur mortalité. Le projet témoigne de manière imprévisible, du passage des mammifères par l’irruption fugace de la lumière.

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