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Les jardins cybernétiques
Une exposition de Donatien Aubert
et
Décrochage de l’exposition Les jardins cybernétiques de Donatien Aubert
18h :
« Technodiversité et biodiversité », conférence de Pauline Picot
18h45 :
« L’humanité et ses limites », rencontre entre Grégori Jean et Donatien Aubert.
Le samedi 30 , dès 18h
L'exposition des Jardins cybernétiques présente cinq œuvres de l'artiste Donatien Aubert mêlant arts numériques et végétaux
:
• Les jardins cybernétiques, un court-métrage nous montrant comment les technologies numériques ont transformé notre compréhension du vivant:
• Chrysalides, des dispositifs technologiques et végétaux dont les sons et lumières se modulent en fonction de la distance qui les sépare des visiteurs:
• Disparues, un bouquet imprimé en 3D accompagné de tirages photographiques qui représentent des espèces végétales aujourd'hui disparues:
• Stroll, une boucle vidéo révélant comment l'évolution des représentations de la nature s'est traduite dans l'architecture paysagère:
• Eco-Fuse, une sculpture qui nous interroge sur les expérimentations conduites pour recréer des environnements propices à la culture de végétaux dans l'espace.
EN ATTENDANT :
Une cata !
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Un article signé par la vice-présidente de la Société Mathématique de France fait le point sur l’impact de la réforme Blanquer (= suppression des filières L, ES, S) sur la formation scientifique des lycéens. Et des lycéennes. Une cata véritablement historique. La formation scientifique des lycéens est une priorité depuis 60 ans. Et ça s’est vu : le nombre de bacheliers scientifiques a progressé de manière constante : 40 000 en 1962, 200 000 en 2020. Un nombre tout bonnement divisé par 2 post réforme Blanquer (ils ne sont plus aujourd’hui que 100 000/an). Les bacs scientifiques (définis par le nombre d’heures d’enseignement scientifiques dispensées) représentaient 52% de la filière générale pré-Blanquer. Aujourd’hui : 27%. Mais le grand bond en arrière ne s’arrête pas là ! Alors qu’on constatait depuis les années 60 un rattrapage progressif des jeunes filles au sein de la population des bacheliers scientifiques (au point d’atteindre la quasi parité avec les garçons en 2019), la réforme Blanquer s’est traduite par un effondrement -- très genré –des effectifs : -60% chez les filles, 2x plus que chez les garçons (-30%). En termes de parité, on revient au niveau de 1986 !
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