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La décennie 2020 aura été le théâtre de grandes incertitudes. La pandémie de la covid, les conflits armés, la polarisation extrême en politique, etc. Plusieurs d’entre eux sont des cygnes noirs, c’est-à-dire des crises imprévues qui obligent tout le monde à agir.
D’autres néanmoins, comme celle du climat, sont visibles et attendues depuis des années. Peu importe dans quel cas de figure on se trouve, il semble nécessaire de savoir comment se comporter. Le danger de la fragilité est de subir les contrecoups et finir amochés à la suite d’une crise.
La stratégie « antifragile », comme l’explique ce professeur de HEC Paris, est d’être en mesure de réaliser un diagnostic des faiblesses ou vulnérabilités d’une organisation afin de colmater certaines brèches. Ensuite, elle demande de préparer des plans en cas d’instabilités inattendues fortes.
Comment réagir pour ne pas se trouver que dans une situation de gestion de crise ? Qu’est-ce qu’on peut adapter pour mieux répondre aux diverses variables qui peuvent survenir ? Le spécialiste donne en exemple de groupes « antifragiles » les GAFAM qui rebondissent rapidement en fonction de l’actualité et les corps armés en mesure de s’ajuster aux réalités d’un conflit ou d’une conjoncture.
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