Par Alexandre Diot-Tchéou
Procès des grands personnages TNN programme 2023 2024 (adobe.com)
EN ATTENDANT :
Nous savons que le moteur des changements climatiques dans le monde est la production de dioxyde de carbone. Plus que jamais, il semble qu'il faille pousser le monde à diminuer ses émissions. Certaines entreprises ne pouvant le faire rapidement ont alors misé sur une idée : des crédits carbone. Ainsi, ils paient pour un "droit de polluer" compensé par des fermes de carbone, c'est-à-dire en général des plantations massives d'arbres dans divers coins de la planète.
L'idée pourrait sembler séduisante et elle a réussi à attirer le gouvernement de la Nouvelle-Zélande. L'industrie forestière investit jusqu'à maintenant environ 5 milliards d'euros dans la plantation de pins et leur transformation. Or, cela a des conséquences néfastes pour les riverains. En effet, particulièrement dans certaines communautés maories, les arbres sont souvent balayés par les cyclones. Par conséquent, cette monoculture occasionne des dégâts importants aux rives et aux fermes alentour et même des décès dans certaines situations. De plus, l'éducation maorie se basant sur l'apprentissage en extérieur peut de moins en moins se faire à cause des milieux sinistrés dont les dégâts prennent du temps à être réparés par les autorités.
La recette passerait, selon certains, par le changement d'approche du reboisement qui devrait plutôt miser sur les espèces endémiques à la Nouvelle-Zélande. Heureusement, les nations autochtones se font entendre par les organisations internationales dont l'ONU qui a, d'ailleurs, plutôt critiqué le bilan carbone des fermes de carbone néo-zélandaises qui produiraient plus d'émissions qu'elles n'en retiendraient.
Nouvelle-Zélande : les fermes carbone | ARTE Reportage (youtube.com)