
Sur la période duau
Nice ouvrira grand ses portes aux auteurs et aux lecteurs pour l’un des plus beaux rendez‑vous du livre de l’année.
Vous pourrez y rencontrer plus de 200 écrivains.
Débats, conférences, lectures et dédicaces !
Tout le programme sur le site ACCUEIL | LE FESTIVAL DU LIVRE NICE
«Les sites majeurs et méconnus du patrimoine historique des Alpes-Maritimes»
avec Frédéric Boyer, directeur des éditions Mémoires Millénaires et Bertrand Roussel, directeur des musées d’archéologie de Nice.
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Le fort du mont Alban, une fortification militaire devenue lieu culturel
Construit entre 1557 et 1560 sur la colline du mont Alban, entre Nice et la rade de Villefranche, le fort est considéré comme l’un des rares témoignages d’architecture militaire du milieu du XVIe siècle en bon état de conservation.
Cette odyssée de pierres protectrices débute en 1543, lors du siège de Nice par les Franco-Turcs: sur un projet de l’ingénieur général militaire de Charles Quint, ennemi de l’envahisseur François Ier, le duc de Savoie Emmanuel Philibert décide de fortifier la frontière maritime des États de Savoie. Un nouveau fort est alors édifié entre la citadelle Saint-Elme de Villefranche et le château-forteresse de Nice. La première pierre est posée le 5 avril 1557. Elle est l’amorce d’un bâtiment dit "en étoile" afin de répondre aux nouvelles techniques de l’artillerie. On l’appelle le mont Alban en référence à la couleur blanche de la roche calcaire de l’endroit.
Des guerres se succèdent. Tour à tour, le fort se rend, est occupé – notamment en 1792, par les Français, lors de la Révolution. En 1800, lors de la deuxième campagne d’Italie, grâce au télégraphe optique, la garnison républicaine encerclée peut transmettre des messages à l’autre rive du Var depuis le fort. Le 28 mai 1800, il tire son dernier boulet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le fort réitère sa mission messagère en abritant un poste de transmission militaire italien, puis allemand. Le 25 août 1944, des tirs d’obus de l’artillerie de la marine de guerre alliée l’attaquent mais il n’est pas touché. En 1958, un relais de télévision est installé, remplacé en 1974 par un nouvel émetteur permettant de capter la troisième chaîne de télévision publique. En 2006, de nouveaux émetteurs sont inaugurés afin de permettre la diffusion de la télévision numérique terrestre. Désaffecté par l’autorité militaire, il devient propriété du ministère de la Culture, lequel, dans le cadre de la décentralisation, le rétrocède à la Ville de Nice pour 1 euro symbolique.
Depuis 2011, on peut visiter le fort tous les étés et revivre, grâce à un diaporama, la vie des soldats qui l’occupèrent au fil des siècles. Le fort a également été à l’affiche du tournage de la saison 2 de la série Riviera avec pour rôle un site dédié à une exposition d'œuvres d’art.

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