FESTIVAL D'ART CONTEMPORAIN LES VISITEURS DU SOIR ORGANISE PAR LE RESEAU BOTOX(S). |
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© Isa barbier |
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Festival Les visiteurs du soir le samedi 29 avril à 21h.
Selon l’historien de l’art, Paul Ardenne, « Réalisateur de courts films d’animation, Florian Schönerstedt passe bientôt dans le champ de la recherche, en Intelligence Artificielle notamment. Son travail évolue fortement mais, le concernant, sans se départir jamais d’un rapport que l’on va dire élémentaire, substantiel, à la réalité, sa réalité. La collecte de ses déchets domestiques, ainsi, donnera lieu à une vaste création entremêlant écologie, éthique sociale et archéologie. Son intérêt qu’on pourrait dire romantique, sensible, pour les feuilles tombées au sol à l’automne, encore, débouche sur une recherche esthétique de pointe, menée par une IA, sur la métamorphose… L’artiste, s’il est un transformateur, se transforme aussi au contact d’un monde ici des plus évolutifs, dont les mutations conditionnent en retour celle de l’oeuvre d’art. Florian Schönerstedt – un transformateur lui-même transformé. »
Exposition exhaustive met en regard deux séries de Florian Schönerstedt : Les cartes du champ de bataille et Les feuilles de l’arbre qui n’existe pas. C’est la première fois que ces recherches artistiques, complémentaires, sont présentées ensemble. L’exposition éclaire le visiteur sur leurs points de recoupements, de récurrences et les directions prises, faisant de ces recherches, l’aventure d’un même auteur.
Les cartes du champs de bataille est un protocole activé par l’artiste, durant toute l’année 2016. Il a récolté tous les déchets que son foyer générait. En retirant les objets souillés, les poussières et les éléments organiques, il a créé une archive stable de tout ce qui était destiné à la poubelle. De cette matière première,
Florian Schönerstedt numérise chaque élément un à un en les scannant. De manière exhaustive, tous les éléments sont présents le temps d’un photogramme, formant un film d’animation expérimental d’une dizaine de minutes (produit par la société Girelle Production, avec le soutien de la galerie Eva Vautier). Cette
série met en scène la zone grise du quotidien, confrontation entre réalité et idéal écologique. La collecte et l’archivage scientifique des déchets lui permettent une prise de conscience par l’analyse.
Les feuilles de l’arbre qui n’existe pas, débute en 2017, en collaboration avec le chercheur en intelligence artificielle, Romain Trachel. Cette collaboration s’est portée sur les programmes de générations d’images qui implémentent des algorithmes d’apprentissage de type G.A.N. (Generative Adverserial Network). Dans une logique d’asservissement volontaire, Florian Schönerstedt décide de nourrir la machine (ou le monstre). A l’opposé des déchets, il s’agit ici de récolter des feuilles de végétaux, qu’il sèche, archive et numérise. La simplicité de la contrainte de travail lié à la création de cette base de données est inversement proportionnelle à la quantité de travail nécessaire à sa réalisation. En effet, il s’agit de dizaine de milliers d’images à réaliser pour que les images générées par la machine se confondent avec celles de la base de données.
Samedi 29 avril
Galerie Eva Vautier 21h-23h : Ciné-Concert Concert de Paul Laurent et Projection du film « Les cartes du champ de bataille » de Florian Schönerstedt
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EN ATTENDANT :
Jens, un postier, arrive dans un village, complètement gelé sur sa monture. Il est accueilli par Helga et un enfant. Lorsque Sigurdur, le médecin, le charge de partir à travers les fjords de Dumbsfirdir, Helga ne veut pas le voir partir seul affronter la tempête, et le fait accompagner par l'enfant.