Moana Fa’a’aro (tahitien) : l’endroit au large où aucune terre n’est en vue
Nocturne : 19 juin de 18h à 22h
Sous la forme d’un cabinet de curiosité qui se déploiera dans tout l’espace, la Maison Abandonnée présentera l’artiste Aurélien Mauplot dont le travail s’articule autour des îles et des océans.
Œuvre protéiforme, il aborde la géographie et l’imaginaire, prétextes à parcourir les mers et les abîmes.
En 2023, il a gagné le prix de l’art contemporain de la Fondation Schneider.
Dans le cadre la biennale des Arts et de l’Océan organisée par la ville de Nice, La Maison Abandonnée présente l’artiste Aurélien Mauplot, prix de la Fondation Schneider en 2023, dont le travail narratif s’articule autour des îles et des océans. L’artiste explore le monde à distance. Selon les moyens du bord, il parcourt des milliers de pages de livres et des kms de pellicules à la découverte de terres éloignées, de peuples anciens et des mers du bout du monde. Jules Verne, Ségalen, Herzog, l’accompagnent aux confins des mers jusqu’à ce qu’il aperçoive la silhouette d’une île éphémère, sans nom, à peine visible à l’œil nu et justement appelée : Moana Fa’a’aro2, une terre perdue et oubliée du Pacifique. Une île volcanique perdue dans le Pacifique, une boussole chinoise qui n’indique pas le Nord, la géographie instable des océans et la quête de deux navigateur·ices guidé·es par leurs doutes et leurs obsessions. À travers l’Histoire mythologique et contemporaine d’une île, l’exposition traite de l’écologie des bouts du monde, des paysages invisibles et de l’humanité, sa nécessité de se dépasser et ce que cette quête entraîne dans son sillage. Rythmée par un récit fictionnel original, l’exposition embarquera le spectateur dans un monde onirique et réaliste où le réel se confond avec l’imaginaire. Un voyage aux confins des océans, au cœur d’une villa exceptionnelle de la ville de Nice. Un espace unique en France.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Un peu comme un marché en plein air, il y a vraiment à boire et à manger sur TikTok. Et tant mieux, puisque ça nous permet à tous d’avoir un fil d’actualité qui nous ressemble. Ça explique donc pourquoi le mien est rempli d’expertes du UK makeup et d’hommes sexy faisant des lives « attrape-filles » dans leur voiture ou leur chambre à coucher, et pourquoi celui de ma petite sœur est envahi de personnes qui écrasent de la craie à mains nues ou découpent des savons colorés en petits morceaux.
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À boire et à manger, comme je vous dis. Mais dans un coin un peu plus sombre de l’application, il n’y a quasiment rien à graille — et malheureusement, c’est volontaire. Le skinnytok — comprenez ici le TikTok des gens (très) minces — est peuplé de femmes, plus ou moins jeunes, qui expliquent à leurs abonnés comment, et surtout pourquoi, il faut maigrir. Por qué ? Parce que les bourrelets, ça ne serait pas du tout aesthetic. Après le retour en trombe de l’heroïn chic en 2022, l’engouement autour de la supposée efficacité de l’Ozempic, et toutes ces célébrités qui ont enlevé leurs prothèses et injections pour arborer un look de clean girl en plein pique-nique romantique (hello Kylie Jenner), il faut bien l’admettre : le culte de la maigreur est plus vivant que jamais. Et c’est merdiquement nul. Mais entendez-moi bien : je ne fais pas ici le procès des personnes minces, ni même de celles obsédées par leurs kilos « en trop ». J’en fais partie. Involontairement. Et sûrement comme beaucoup de femmes qui ont grandi dans des sociétés où le corps féminin est scruté sous tous les angles et toutes les lumières. Ça, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Britney dans Piece of Me.
Britney Spears - Piece Of Me (Official HD Video)