Le Monastère de Cimiez, tout comme son cimetière et son sublime jardin, est un lieu de culte, de culture et de tourisme les plus importants de la ville de Nice.
Fondé au VIIIème siècle, le Monastère de Cimiez est un lieu de visite emblématique de Nice qui se compose d’une église et d’un musée franciscain.
L’église Notre Dame de l’Assomption est l’une des plus somptueuses. Elle abrite trois œuvres majeures de l’artiste Louis Bréa ainsi qu’un monumental retable de bois sculpté et doré à la feuille. Le musée, quant à lui, dispose de nombreuses fresques et œuvres d’art qui retracent la vie franciscaine à Nice depuis le XIIIème siècle.
Sa sublime façade et son porche d’entrée ont été rajoutés par la suite, dans le courant du XIXème siècle.
Un style architectural néogothique qui a offert au monastère une ampleur d’exception. En son cœur, un cloître accueille aujourd’hui des événements et des concerts, ainsi que certaines messes estivales.
Le Monastère de Cimiez s’étend sur un sublime jardin et un cimetière où reposent de nombreuses personnalités comme Henri Matisse.
L’ensemble du monastère est classé au titre des Monuments Historiques en 1993 tout comme l’ancien jardin et le cimetière l’année suivante.
Le jardin du Monastère avec sa roseraie et ses massifs méditerranéen est magnifique, avec une vue qui embrasse une grande partie de la ville, jusqu’à la mer. Henri Matisse, Roger Martin du Gard et Raoul Dufy reposent dans le cimetière adjacent.
Le Monastère est sans doute le site le plus emblématique de Cimiez.
Croire aux fauves de Nastassja Martin |
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Un texte magistral, hypnotique et déchirant qui marque la pensée anthropologique autant qu’il secoue les habitudes littéraires. 25 août 2015. Alors que Nastassja Martin s’apprête à escalader le plus haut volcan de la province russe du Kamtchatka, elle tombe nez à nez avec un ours qui l’attaque sauvagement. Miraculeusement rescapée de la gueule de la bête grâce au piolet qu’elle réservait à son ascension, la peau arrachée, la pommette fracturée, l’anthropologue est traversée par une sorte d’illumination. Comme si au-delà de cet affrontement et de cette mort évitée de peu, l’ours et elle avait partagé un vertige commun, comme si l’espace d’un instant, l’Homme et l’animal n’avait fait qu’un. Ballotée dans les hôpitaux russes puis français pour reconstruire un visage symbole de la bestialité, Nastassja Martin ne cesse pourtant de repenser à cette union presque sacrée. Plus qu’un journal de survie, Croire aux fauves est le long poème en prose enflammé d’un séisme intérieur, un cri du cœur pour repousser les frontières de l’animalité, pour repenser ce qui fonde le rapport au monde, aux hommes, à soi. |