EN AVRIL... à vos agendas !
On chasse les oeufs de Pâques au parc Phœnix
Comme chaque année à l'occasion de Pâques, le parc Phoenix se transforme en un terrain de chasse pour les enfants.
Les petits aventuriers pourront explorer le parc à la recherche des œufs en chocolat cachés tout en profitant d'animations ludiques et d'ateliers créatifs
Lundi 21 avril de 9h30 à 19h
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Quand la colline de Cimiez avait... son funiculaire
On a tout eu, à Nice, comme transports en commun. Non seulement le tramway a sillonné les rues et les pentes de la capitale azuréenne, bien avant les trois lignes actuelles, mais on a également eu... un funiculaire. Le funiculaire du domaine de Carabacel. Avec sa mini-gare, ses rails agrippés à la colline, son wagonnet incliné.
Installé vers le début du XXe siècle, ce funiculaire électrique, doté d’un moteur de 14 CV, déboule a la suite de la construction de l’hôtel Hermitage et de son annexe, l’hôtel Langham. Il est mis en place par l’hôtelier lui-même, Alexandre Agid, désireux d’assurer une liaison peu fatigante pour ses clients depuis le boulevard Carabacel.
Le funiculaire, toutefois non limité à la clientèle de l’hôtel, est installé par l’entreprise Stigler, spécialiste des ascenseurs. Il entre en fonction en novembre 1907 sur 168 mètres de long pour 45 de dénivelé. L’ensemble est, par la suite, amélioré grâce à la société Arsag, qui change un peu la donne du moyen de transport en aménageant une voie d’évitement à mi-pente permettant le croisement. Deux voitures sont désormais utilisées pour 16 voyageurs chacune. Le trajet se fait en extérieur, sauf au niveau de l’hôtel Langham (passage sur une partie de l’étage de soubassement) et dans un court tunnel à mi-parcours.
La station de départ est un petit pavillon au décor néo-classique. La station d’arrivée mixe ciment et faux-bois avec des allures de chalet de poupée, vraisemblablement surmonté d’une toiture en chaume. Les copropriétaires environnants et la voiture ont eu raison de ce moyen de transport charmant autant qu’archaïque, pratique autant que silencieux.
Au numéro 24 du boulevard Carabacel dorment encore, derrière un porche, la vieille gare et certaines parties de la déclivité. Vestiges d’un autre temps...