Direction : Sébastien DRIANT
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« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde » aurait dit Voltaire. Une belle phrase pour dire que chacun va trouver des aspects physiques différents attirants. Néanmoins, plusieurs essaient de savoir si la valeur du charme est universelle, s’il y a des critères qui, depuis l’Antiquité à nos jours, ont subsisté. La youtubeuse Charlie Danger a réalisé une vidéo sur le sujet avec un partenariat d’une exposition du Louvre reposant sur la notion de beauté.
Les théoriciens de l’évolution affirment que les hommes ont toujours préféré les femmes jeunes au rapport taille-hanche fin parce qu’elles seraient la démonstration de leur fertilité et donc de la préservation de l’espèce. Sauf que cette théorie ne tient pas la route quand on compare la vision de la beauté des femmes envers les hommes. Après tout, elles aussi devraient chercher les mâles représentant la fécondité. Pourtant, ce n’est pas vraiment le cas. D’autant plus que les études montrent que la fertilité des femmes est plus haute passé vingt ans en allant jusqu’à 30 ans, environ.
En fait, la culture est centrale dans la vision de ce qui est beau ou pas. Chez les Grecs, les parures des femmes étaient plus importantes que leur corps et les Romains adoraient les sourcils épais. Les femmes minces au teint pâle attiraient durant le Moyen Âge tandis que la volupté était de mise pendant la Renaissance.
Les hommes athlétiques étaient du plus grand standard durant l’Antiquité, mais la fin de la Renaissance verra les monarques lancer des modes de perruques et de talons hauts parmi la bourgeoisie (alors que ces artifices servaient à cacher des défauts). Si certains traits, en Occident, semblent revenir dans les diverses périodes, cela reste ténu et chacune embrassera des approches différentes. Le Moyen Âge proscrira les cosmétiques vus comme une manipulation abjecte quand l’époque moderne exigera des femmes bien des changements esthétiques.
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