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Sortie n° 4564831, créée le 02 04 2021
Orthographe du français
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Organisateur
Date de la sortie
Heure de début
Samedi 03 Avril 2021

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
L'heure de la sortie
15:30
Descriptif de la sortie

 

 

Orthographe du français

 

Par orthographe du français, on entend l'écriture en français. Il s'agit formellement de la transcription graphique, scripturale, d'éléments langagiers si non oraux, issus par leur histoire de l'oral (mots). En français, comme dans de nombreuses langues à écriture phonémique, l'écrit code pour des sons, lesquels assemblés forment des mots (à la différence des écritures logographiques ou idéographiques dans lesquelles l'écrit encode directement des mots, des concepts).

 

L'écriture du français est phonémique par essence. Toutefois, par son histoire, elle présente par rapport à d'autres langues1 une grande complexité (marques inaudibles, transcriptions multiples d'un même son, écritures de sons par deux lettres (digrammes) encodant d'autres sons par ailleurs...)

 

La fixation de l'orthographe française fut la conséquence de la promotion du français au statut de langue officielle sous le règne de François Ier, même s'il est probable qu'il y ait eu déjà auparavant des réflexions sur les normes qu'il fallait adopter. Au XVIIe siècle, en créant l'Académie française, chargée de rédiger le dictionnaire de référence, la monarchie centralisatrice a cherché à créer une sorte d'« orthographe d'État ». Au XIXe siècle, l'école publique et laïque a fait de l'orthographe strictement normalisée, sinon sa principale règle, du moins l'une des premières.

 

L'orthographe du français s'est fixée. A cette époque on constate en effet une cohérence dans les manuscrits en langue d'oïl. Cette orthographe a les caractéristiques suivantes :

Les consonnes finales se prononcent ;

/ɲ/ est noté ‹ ign › (gaaignier « gagner ») ;

/s/ intervocalique est parfois noté ‹ s › (au lieu de ‹ ss ›) ;

/k/ est parfois noté ‹ k › (au lieu de ‹ c › ou ‹ qu ›) ;

us final est abrégé en x (voir Abréviation_médiévale X (-us)) ;

Il y a peu de lettres muettes et de lettres doubles ;

/e/ est noté ‹ ez › ou ‹ es › ;

/ɛ/ est noté ‹ es › ou ‹ e › suivi d'une consonne double3.

 

À partir du XIIIe siècle, l'orthographe française connaît des bouleversements importants, la langue évoluant de l'ancien français au moyen français4. Elle s'éloigne alors du phonétisme et devient plus « idéographique ».C'est à cette époque qu'apparaissent les long, le point sur le i, le j.

 

Au début du XVIe siècle, l'orthographe commence à avoir un effet sur la prononciation. Des consonnes initialement muettes, introduites en suivant l'étymologie, commencent à être prononcées (le b de subtil par exemple). Sous l'impulsion d'imprimeurs et d'écrivains (notamment Ronsard), apparaît une orthographe réformée, plus proche de la prononciation : introduction des accents, suppression des « lettres grecques » (‹ ph ›, ‹ th ›, ‹ rh ›, ‹ y ›), du ‹ y › notant /i/, du ‹ ez › notant /e/, du ‹ x › final muet, remplacement de ‹ en › prononcé /ɑ̃/ par ‹ an ›. Mais le Dictionnaire francoislatin (1549) de Robert Estienne marque le retour à une orthographe ancienne (‹ y › notant /i/, ‹ es › notant /e/ ou /ɛ/, rétablissement des lettres grecques, suppression de la plupart des accents).

En août 1539, François Ier édicte l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui remplace le latin par le français comme langue officielle des documents juridiques et administratifs. Ce texte est d'ailleurs lui-même rédigé en français sous le titre « Ordonnan du Roy sur le faid de justice ». Cette décision favorisera l'homogénéisation de l'orthographe sur la base de l'étymologie latine. François Ier, qui fut surnommé le Père des Lettres, contribuera encore à l'établissement de la langue écrite par la création de l'Imprimerie nationale, du dépôt légal, du Collège royal (le futur Collège de France).

 

La deuxième moitié du XVIIe siècle sera cependant marquée par une certaine renaissance de l'orthographe « moderniste » suivant le principe que l’usage détermine la règle. En 1635, le cardinal de Richelieu crée l’Académie française dans le but de normaliser et de perfectionner la langue française. Dès lors, l’Académie sera le lieu où s'édicteront les règles de la langue écrite officielle mais aussi savante. La rédaction d'un Dictionnaire de l'Académie française sera l'occasion de définir une orthographe lexicale qui tienne compte à la fois de l'usage, de l'étymologie et des contraintes phonétiques. L'Académie française choisit d'utiliser dans la première édition de son Dictionnaire (1694) l'orthographe des greffes royaux, c'est-à-dire une orthographe archaïsante, proche de celle préconisée au siècle précédent par Robert Estienne.

 

En 1718, avec sa seconde édition, le Dictionnaire introduit de façon systématique les lettres j et v en remplacement des lettres muettes qui permettaient jusqu'alors de distinguer les mots homonymes écrits respectivement avec les lettres i et u (ainsi « apuril » devient « avril »). Par ailleurs, certaines lettres étymologiques sont supprimées, de même que certains « s » muets internes. Dans le même temps, d'autres lettres muettes font leur apparition, souvent pour rappeler l'étymologie latine (le g de doigt en référence à digitus) des mots, parfois pour d'autres raisons (le h introduit dans huile ou le l ajouté à ennuyeulx n'ont rien d'étymologique ). En 1740, avec la troisième édition, un tiers des mots change d’orthographe et les accents apparaissent (par exemple, « throne, escrire, fiebvre » deviennent « trône, écrire, fièvre, etc. »). En 1836, dans la sixième édition du Dictionnaire, l'Académie impose que les terminaisons en « ois » qui se prononcent « è » s’écrivent désormais avec « ais » (« français », « j’étais »…).

 

Au début du XIXe siècle, l'orthographe se fixe et, contrairement aux autres pays romans, c'est le courant étymologiste qui prévaut et non pas phonétique.

 

L'orthographe a ainsi évolué au fil des décisions de l'Académie mais aussi sous l'influence des linguistes, lexicographes, grammairiens et autres savants qui produisent nombre de dictionnaires et encyclopédies (Diderot et d'Alembert, Pierre Larousse). Les imprimeurs forment une autre source d'influence sur l'orthographe. Et parallèlement, l'institution scolaire jouera un grand rôle dans les évolutions de l'orthographe tant dans l'émergence de nouvelles pratiques que dans la résistance à certaines réformes (celle de 1990, par exemple).

  

  

 

Jusqu’à preuve du contraire...

 

 

Le glouglou sera pour moi  

  

   

Nous appliquerons les gestes barrières,

 

   Je tiens à préciser que je n'ai aucun intérêt financier dans cette sortie.     

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