Patrimoine maritime de la darse de
Date de la sortie
Heure de début
14:00
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite
SEPTEMBRE à Nice !
PATRIMOINE MARITIME DE LA DARSE DE VILLEFRANCHE-SUR-MER
Visite guidée de la darse, de l'Imev et du jardin Beaudouin
En association avec le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes (CD 06) et l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (IMEV), l’ Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Maritime de Villefranche-sur-Mer (ASPMV) vous propose trois possibilités de visite.
1) Le port royal de la Darse : Ce port de galères a commencé à être édifié au cours du 16éme siècle par les ducs de Savoie (allié de Charles Quint), peu après le siège de Nice en 1543 par une flotte franco-ottomane ( François 1er et Soliman le Magnifique). Il se développa en port militaire (avec arsenal) tout au cours du 18éme siècle sous le règne des rois de Piémont/Sardaigne (et ducs de Savoie), pour devenir, paradoxalement, un important cantonnement de chasseurs alpins (troupes chargées de la défense des frontières montagneuses) après le rattachement de la région à la France en 1860. Il est devenu un port de plaisance (artisanat et chantier navals) et certains de ses bâtiments historiques abritent des laboratoires d’océanographie ;
2) L’hôpital des Galériens : Il s’agit de l’un des bâtiments de la darse, construit en 1769, pour soigner les galériens malades. Transformé en bagne (annexe de celui de Nice) il fut converti ensuite, au cours des années 1880, par des chercheurs russes et français en station océanographique, l’une des toutes premières en France. Il a toujours de nos jours cette vocation et est exceptionnellement ouvert au public qu'à l'occasion de ces JEP;
3) Le jardin-terrasse Beaudouin : C’est un jardin moderniste des années cinquante que l’on doit à un architecte alors très célèbre, Eugène Beaudouin, et à son épouse, Joséphine Cals.Emménagé au-dessus des voûtes historiques de la darse il a remplacé une grande caserne de dragons de Savoie (ultérieurement occupée par les chasseurs alpins) et détruite en 1942. Ce jardin, abandonné et vandalisé après la disparition de ses concepteurs, a été en partie restauré et maintenu par l’ASPMV. Il sera très prochainement entièrement restauré par le Département auquel il appartient depuis peu. Il ne se visite que sur rendez-vous ou lors des JEP.
EN ATTENDANT
Des photographies animalières truquées
Certains sont prêts à tout pour créer des clichés
Photographe animalier demande une patience incroyable. Les meilleurs s'installent avant l'arrivée d'espèces qu'ils veulent prendre en photo, attendent longuement et repartent quand les espèces sont parties. Ni vu ni connu. Ainsi, certains peuvent patienter des années pour obtenir le cliché parfait comme celui d'un martin-pêcheur plongeant dans un axe parfait pour atteindre sa nourriture : environ 6 ans d'attente.
Or, tous les photographes ne sont pas aussi patients et veulent les beaux clichés le plus vite possible. Certains vont aller à des endroits conçus spécifiquement pour attirer des prédateurs ou des oiseaux de proie en se servant de la nourriture en tant qu'appât, créant par conséquent des risques pour les animaux qui s'y rendent (plusieurs batailles ont lieu) et déconstruisant pour les petits les méthodes pour se nourrir quand ils seront adultes. D'autres utilisent des spécimens congelés pour les placer exactement comme ils le souhaitent alors qu'un photographe a même déjà remporté un prix international pour son image de fourmilier... celui-ci étant empaillé et disposé par l'artiste.
Le reportage de Reporterre qui a montré cette façade moins jolie de certains clichés aura permis au moins de commencer à faire délier les langues des véritables photographes animaliers qui vivaient dans une omerta étant donné la petitesse du milieu.
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