Diplômé "designeuse de mode", Allaisa (Alla Vostryakova), originaire d’Ukraine, a consacré toute sa vie professionnelle à perfectionner la technique unique au monde de peinture à la plasticine, devenant une experte incontestable. Après un succès lors du concours L'Aigle de Nice International en novembre 2019 (triple grand prix) elle s'est installée sur la Côte d'Azur. En 2020 Alla Vostryakova lance un nouveau mouvement dans l'art : « émotisme », qui représente en peinture et sculpture le caractère éphémère d'expression de visages et de gestes. Elle a déjà exposé à Paris, Saint Paul de Vence et Saint Raphaël.
La plasticine est appliquée sur du verre acrylique à l'aide d'un outil spécial, avec des très fines couches d'un millimètre, c'est un travail de bijoutier. Le tableau est fait en commençant par les petits détails jusqu'à l'ensemble de l'image. Il faut garder toutes les nuances des couleurs pendant tout le temps de création. A la fin de la création, en retournant le verre acrylique, le côté recto apparait dans toute sa splendeur et précision. Grâce à plus de 20 ans d’expérience dans cette technique
ALLAISA a créé une innovation - le tableau double face, un des côtés de l’image est plat, l’autre en relief. ALLAISA est une experte mondiale dans la technique de la peinture à la plasticine.
EN ATTENDANT :
Aux quatre coins de Nice, vous tomberez sur Totor.
Cette statue représentant un Jack Russell est devenue une véritable mascotte dans notre cité.
Son créateur Stéphane Bolongaro nous raconte son histoire.
C'était tout simplement le chien de la famille, le Jack Russell de ma mère.
Je l'ai d'abord créé en une statue de soixante centimètres pour Noël… puis sur trois mètres. Elle a été mise sur la Promenade du Paillon et l'aventure a commencé. Le public a rapidement répondu présent, les petits comme les grands.
"Il sait tout faire, mais maladroitement: c'est un chien qui se prend pour un homme"
Stéphane Bolongaro
Il y a une statue à la gare Thiers, c'est un partenariat avec la SNCF. On le voit aussi sur le rond-point place du commandant Gérôme, dans le quartier de Cimiez. D'ailleurs, quand l'équipe de l'OGC Nice s'est qualifiée pour la finale de la Coupe de France, il s'est habillé d'un maillot rouge et noir.
Il est également dans l'hôpital Lenval, c'est un don qu'on a fait. Il est déguisé en super héros pour donner de la force aux enfants. On le retrouve, sous les traits d’un maître nageur et d’un surfeur, sur la plage pour les chiens en face de Lenval.
Il aide aussi les gens à sortir de l'eau sur la plage du Centenaire… Totor sait tout faire, mais maladroitement. Il s'adapte à tout. C'est un chien qui se prend pour un homme.
On a déjà fait deux pop up (provisoires, NDLR) et là on a mis en place une nouvelle boutique à Nicetoile. Elle sera ouverte jusqu'au 31 décembre. Ici, on trouve un peu de tout. C'est un univers, un peu comme un musée. Tout est à vendre.
Je n'ai que des bons souvenirs avec Totor! Mais parmi les plus marquants je pense que c'est le moment où l'une des sculptures a été posée sur la Coulée verte: elle était accessible auprès de tout le monde, c'était super.
On se tourne vers le cinéma! C'est en gestation à cause du Covid, ça a pris du retard… Mais ça va voir le jour.
L'idée est de faire un film comme l'ourson Ted, mais avec Totor.