
JANVIER

Marc Chevalier
Pouvoir faner, vouloir fleurir
Diplômé de la Villa Arson à Nice en 1993, Marc Chevalier participe à la création de La Station (artist run space) en 1996. Après un parcours artistique qui le mène de Paris à Berlin, il revient en 2012 à Nice, où il poursuit aujourd'hui ses expérimentations. Pour lui, l'idée ne précède pas l'oeuvre, elle s'élabore durant la fabrication de celle-ci, au gré d'actions et de rétro-actions entre forme et contenu.
Artiste à la pratique protéiforme, il explore différents modes d'expression, refusant de se limiter à un seul langage artistique; ainsi l'on peut voir transparaître au travers d'une sculpture les rémanences d'un dessin, d'une peinture ou d'une performance. Chaque oeuvre témoigne d'une inspiration multi-médiumnique, par laquelle la perception du regardeur se construit et s'affine. Marc Chevalier donne l'impulsion à une prise de recul, il nous convie à faire l'expérience d'une contemplation active.
À l'étage, projection du film Kilomètre 84, Jacques Perrin de Sandrine Perrin
Kilomètre 84, Jacques Perrin a été réalisé à partir d'images et de sons captés par un dispositif autonome : la boîte noire d'une voiture, témoin impassible d'une situation critique. Un plan-fixe déroule les images d'un accident ; les passagers du véhicule frôlent la mort et son ombre planera sur tout le film. Puis, d'autres protagonistes entrent en jeu, via les conversations téléphoniques enregistrées à l'intérieur de l'habitacle : La famille proche, les secours. Tous se trouvent pris dans une bande son parfois chaotique, tandis qu'à l'écran s'écoule le flux banal d'une autoroute de vacances. Le film s'écrit seul, servi par un présent qui semble soudain traversé par un arc électrique fictionnel. Le réel se transpose dans un double aux accents tragi-comiques, où se révèle la condition humaine.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT :
L’année 2024 a été éprouvante, et vous avez bien mérité des vacances. Au vert, pour la chlorophylle ? À la montagne, pour l’air pur ? Si vous voulez, bien sûr… mais le plus relaxant, démontre une étude du Journal of Environmental Psychology, c’est le bord de l’eau.
Les chercheurs ont demandé à leurs sujets d’étude de se concentrer sur des paysages extérieurs, aquatiques ou non. Conclusion : regarder un plan d’eau pendant deux minutes fait baisser la pression artérielle et le rythme cardiaque, et induit un sentiment de relaxation supérieur à celui qu’on obtient en regardant de la verdure. L’effet est perceptible même quand le stimulus est une piscine assez miteuse (c’est mieux que regarder des arbres). Et il s’accroît quand le plan d’eau contemplé est un petit lac.
D’où vient cet effet calmant de l’eau ? Les chercheurs supputent qu’il trouverait son origine chez nos lointains ancêtres nomades, pour qui le fait de trouver de l’eau potable était une question de vie ou de mort. Certes, ce stress a disparu : votre chambre d’hôtel avec vue sur parking a l’eau courante. Mais vous avez enfin une raison scientifique de craquer pour la suite avec vue sur la mer !

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