Personal Info |
Rankings |
|||||||||||||||
First Name : RICHARD Sex : Man Status : Single, with children Birthday : 29 June 1957 (67 ) Area : Antibes et environs |
|
|||||||||||||||
A few words |
||||||||||||||||
MEMBRE ACTIF DEPUIS 2008
Ne laisse entrer dans le jardin de ta vie que ceux qui ont des fleurs a planter EX MEMBRE D OR....PENDANT DE NOMBREUSES ANNEES!!!!
SANCTIONNE CAR DONNE UN AUTRE SITE GRATUIT!!! MERCI.....MR ROBOT....QUI LIS LES MAILS..
Information pour RICHARD : Vous avez maintenant l'accès total et complet à toutes les fonctions Premium du site à vie !!..
L amitié est un bien précieux sachons le distribuer.. Carpe diem
On oublie que la mort existe…
Ou peut-être fait-on semblant.
On s’inquiète pour un rien, et parfois pour beaucoup.
On râle pour cinquante mètres à parcourir sous la pluie, pour une mèche de cheveux coupée trop court, pour un agenda trop rempli d’obligations que l’on a nous-mêmes empilées, comme si le temps était une matière infinie, une ressource inépuisable.
Et puis… il y a ce jour.
Celui qui nous rappelle que la vie est fragile. Celui où le téléphone sonne, où les mots s’étranglent, où le monde s’arrête.
Une personne qui nous rendait fier s’en va, une maman doit laisser sa fille, un regard s’éteint, et avec lui, une partie de nous vacille.
Alors on se fait des promesses.
De ne plus remettre à demain.
De rire plus fort, d’aimer sans demi-mesure.
D’oser, d’alléger, de ne plus se laisser happer par l’illusion du contrôle.
On se jure de choisir la lumière.
Mais la vie, cette magicienne, reprend son cours.
Les urgences factices reviennent. Les cinquante mètres redeviennent une contrainte, la mèche trop courte redevient un drame, et l’agenda se remplit à nouveau, insidieusement.
Jusqu’au prochain rappel.
Et si, cette fois, on tenait parole ?
Si on choisissait vraiment, chaque matin, la lumière ?
Pas en de vaines promesses, mais en gestes concrets.
Un regard plus tendre, un café pris sans se presser, un “je t’aime” dit sans raison, une main serrée avec intention.
Parce qu’il n’y a pas de plus grand oubli que celui de la vie elle-même.
Et pas de plus bel hommage à ceux qui partent que de la vivre pleinement, ici, maintenant, sans plus jamais faire semblant.
J’ai une pensée infiniment douce et emplie d’amour pour toutes ces mamans et tous ces papas qui ont dû laisser leurs enfants trop tôt, trop vite…
Et pour tous ces enfants qui ont dû grandir d’un seul coup, portant en leur cœur l’écho d’un amour devenu absence, mais jamais silence.
|