INFO EN ATTENDANT :
Chers vous, si proches des songes, en mon esprit qui ne vous connait pas vraiment.
J'ai envie de vous confier un secret : comment on fabrique un rêve ; comment on le met au théâtre.
Tout part d'une intuition, une presqu'envie qui ne se révèle pas tout à fait.
J'en parle alors à mes complices de création, qui émettent... des doutes. Des problématiques d'exploitation, de distribution, de réactions possibles des spectateurs.
Si cet obstacle du conscient ne rend pas cette envie fade, si, au contraire, elle se renforce, comme un entêtement sans raison... Elle devient projet.
Commence alors le "brouillon" de création.
Chaque œuvre est toujours un peu personnelle. Si elle rencontre en moi, comme un écho des vieilles blessures, des anciens désirs, des futurs rêves et fantasmes, alors elle se structure lentement. Des mois, parfois des années...
Puis, après des trentaines de livres dévorés sur le sujet choisi, les personnages naissent, grandissent et s'affirment... Les situations émergent et m'entraînent vers une dramaturgie que je n'avais pas imaginée.
Et la pièce apparaît.
Alors commence le long, pénible comme joyeux, paisible comme plein d'angoisses, le très long travail de répétitions.
Il faut traquer le rythme, saisir l'instant magique de cette vérité de la seconde où le comédien devient le personnage.
Disputes, tensions, échecs, doutes... Rires, certitudes, complicité.
La pièce demande des décors, costumes, accessoires, musiques, lumières. Capricieuse et déjà indépendante, elle impose ses propres choix.
Nous voilà artisans à son service.
Enfin, jamais aboutie totalement, elle veut s'émanciper et rencontrer le spectateur... C'est son rituel d'existence propre.
Et là, à cet instant essentiel, je ne sais plus si elle est belle, drôle, triste, réussie ... en un mot vivante comme une rencontre proposée, comme un partage offert.
Mais parfois, il y a des pièces si personnelles que c'est votre propre valeur qui est en cause. Naïvement, vous vous êtes menti par omission, racontant à qui voulait l'entendre, que cette création en est une parmi d'autres.
Et pourtant elle est bien vous, cette œuvre, si intime et évidente, comme un miroir à peine voilé d'une lumière feutrée.
Alors c'est votre âme qui semble être engagée dans ce pari. Votre art. Vous.
Avec juste une envie secrète : que vous aimiez cette pièce, parce que ça dirait naïvement que vous aimez une petite partie de mon âme...
Ce Frankenstein est une de ces rares pièces dans ce cas.
On vous l'offre.
Venez goûter cette part de nous. Juste pour aimer un peu qui l'on est...
A vite.
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