Venez rencontrer la photographe et artiste Manon Lanjouère le mercredi 14 mai à 15h afin de découvrir son exposition
« Les Particules, le conte humain d'une eau qui meurt »
et d’échanger librement sur son travail, ses inspirations et ses engagements.
"Les Particules, le conte humain d’une eau qui meurt" propose de pénétrer la surface immobile des eaux, de lever le linceul des peuples invisibles et de plonger le spectateur dans des abîmes de réflexion.
Les déchets plastiques récupérés sur les plages permettent à l’artiste bretonne Manon Lanjouère de représenter des espèces sous-marines en adoptant une posture scientifique et documentaire. Pour sensibiliser à la pollution marine, elle a transformé une sélection de matériaux plastiques en nouvelle forme représentative des microbiomes et planctons. Dans une atmosphère abyssale, l’exposition présente des sculptures et des cyanotypes sur verre augmentés d’une seconde plaque recouverte d’émulsion vinylique fluorescente évoquant les protéines bioluminescentes de certains organismes marins.
Manon Lanjouère vit et travaille à Saint-Malo. Formée en Histoire de l’art à la Sorbonne puis en photographie aux Gobelins, elle développe une pratique pluridisciplinaire mêlant photo, sculpture et installation. Derrière chaque œuvre, on retrouve une tentative de comprendre l’interaction entre le Vivant et l’Humain à travers des récits imaginaires entre passé et anticipation.
RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Pourquoi certaines informations (ou désinformations) deviennent-elles virales ? Un article de synthèse résume l’état de la recherche sur cette question importante.
Le nœud du problème, c’est le "paradoxe de la viralité" : les contenus les plus "viraux" ne sont pas les plus appréciés. Ce sont au contraire les plus négatifs, les plus "émotionnels", et notamment ceux qui suscitent l’indignation. Dans un titre, chaque mot négatif augmente le taux de clic de 2,3% !
Cette négativité a des raisons techniques. Des "super-disséminateurs", humains ou robotisés, polluent les réseaux (sur X, 80% de la désinformation proviendrait de 0,1% des comptes). Et le fonctionnement "tribal" des réseaux incite à partager sans s’interroger sur la véracité du contenu.
Seulement, voilà : les recherches sur les rumeurs et les ragots dans le monde réel montrent qu’eux aussi sont quasi-exclusivement négatifs ! Probablement parce que l’évolution nous a programmés pour cela, nous remarquons et partageons plus volontiers les mauvaises nouvelles que les bonnes.
Oui, bien sûr, les réseaux accentuent le négatif. Mais le combat contre la désinformation et pour la civilité commence à la machine à café ! Et si vous disiez du bien de votre patron(ne) dans son dos ?