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RESPECT CGU
EN ATTENDANT INFO :
Voici deux ressources extraordinaires pour illustrer, montrer et faire comprendre la richesse de la vie et comment tous les êtres sont reliés entre eux, dans le temps, dans l’espace et jusque dans leurs gênes.
L'arbre de vie interactif One Zoom comprend 2 235 473 espèces dont 105 463 sont illustrées par des images, le tout sur une fractale zoomable qui tient sur une seule page. Chaque terminaison représente une espèce différente et les les ramifications remontent vers leurs ancêtres communs.
Commencer par l'humain permet de se situer dans le grand arbre... quelque part en périphérie, comme le système solaire dans la galaxie. Que vous indiquiez «Hérisson», «Chêne» ou «Araignée» ce ne sont pas deux ou trois espèces mais des centaines qui s’afficheront sur l’arbre. Étourdissant.
À chaque espèce, un clic permet d’afficher des informations très détaillées, y compris le statut de l’espèce, les endroits où elle vit, sa taxonomie et même son code génétique. Ouf ! Le tout en français, anglais ou suédois.
Les paramètres proposent plusieurs options de recherche et de présentation. Personnellement je préfère le mode «polytomie», comme une tige de fleur délicate, mais tous les modes sont esthétiques et pratiques.
Pour réussir à classifier des millions d’espèces vivantes de manière cohérente, il faut mettre tout le monde d’accord. La classification de l’Open Tree of Life (OToL) comporte beaucoup de «candidats», classes non consensuelles, peu documentées ou incomplètes. Normal, sur les quelques 2 à 3 millions d’espèces inventoriées actuellement, on estime qu’il y en a encore entre 3 et 100 millions d’autres que nous ne connaissons pas. Ça fait beaucoup de génomes à décoder. L'arbre n’a pas fini de se ramifier, car on ajoute autour de 10 000 nouvelles espèces à chaque année.
La recherche sur l’OToL se fait par taxon, en latin. Pour le non-biologiste on peut toujours utiliser le «Taxonomy browser» du NCBI - National Center for Biotechnology Information) ou encore partir de noms connus comme «Homo».
Ces deux formidables outils permettent non seulement aux chercheurs et au public de s’informer et de collaborer mais aussi d’estimer l’envergure du travail de recherche qu’il reste à accomplir. L’Intelligence artificielle commence à être mise à contribution et accélérera la classification précise de toute cette vie. Surtout avec le décodage des génomes, nous obtiendrons un portrait de l’évolution de la vie et de l’évolution de sa diversité.
L’ADN de 100 millions d’espèces, des centaines de milliards d’individus spécifiques, finit par représenter une mémoire biologique qu’il est vain d’essayer de numériser tant elle est immense et continue d’évoluer. Cependant, en comprendre les principes et en tracer le portrait de famille est maintenant tout à fait à notre portée.
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